Le gouvernement s’est réuni, hier, sous la présidence du Premier ministre Nadir Larbaoui, pour examiner plusieurs dossiers, dont le renforcement de la présence des entreprises nationales sur les marchés internationaux, le programme de la famille productive, la sécurité hydrique et la campagne de moisson-battage.
Dans le cadre des efforts déployés pour le renforcement de la présence des entreprises nationales sur les marchés internationaux et la promotion des exportations, le Gouvernement a entendu une communication sur « la situation de la certification et de l’accréditation, ainsi que sur les perspectives de développement du cadre réglementaire et opérationnel y afférent de manière à permettre aux entreprises nationales d’améliorer leur compétitivité et de garantir la conformité de la qualité de leurs produits aux normes internationales », indique un communiqué du Premier ministère.
Le but est de doter les entreprises nationales des outils nécessaires pour améliorer la qualité de leurs produits, les rendre conformes aux standards mondiaux et ainsi accroître leur compétitivité sur les marchés internationaux. À travers cette réunion, l’Exécutif réaffirme sa volonté d’agir sur plusieurs fronts stratégiques, avec pour ligne directrice la consolidation d’une économie nationale résiliente, inclusive et tournée vers l’avenir.
Aujourd’hui, les produits industriels doivent répondre à des exigences normatives (techniques, physiques, chimiques, d’étiquetage…). Et, les produits qui ne respectent pas les normes et exigences de sauvegarde de la santé et de la sécurité des personnes et des biens sont interdits de fabrication et de vente.
Innombrables sont les normes ayant valeur de loi. Cela est valable partout dans le monde. En Algérie, l’Institut algérien de normalisation (IANOR) joue un rôle clé dans l’élaboration de normes.
Il collabore avec d’autres organismes et associations professionnelles voués à la promotion des normes. Par ailleurs, le gouvernement a examiné le cadre réglementaire relatif aux conditions et modalités liées au programme de la famille productive, qui prévoit l’octroi d’aides au profit de certaines catégories, notamment les femmes rurales et les femmes au foyer, leur permettant d’exercer des activités génératrices de revenus et d’améliorer leur statut social et économique », y est-il souligné.
Cette démarche intervient, précise-t-on, dans le cadre de « la mise en œuvre de l’engagement indéfectible du Président de la République à maintenir le caractère social de l’État ». L’autre point abordé au cours de cette réunion a trait à la fabrication des composants entrant dans les stations de dessalement d’eau de mer.
« le Gouvernement a entendu une communication sur la fabrication locale des membranes de stations de dessalement d’eau de mer, étant l’un des axes clés pour le renforcement de l’autonomie stratégique de l’Algérie en matière de production des membranes, tout en optimisant les coûts et les délais d’approvisionnement », explique la même source.
L’autre dossier, et non des moindres, abordé par les membres du gouvernement concerne la saison de moisson-battage 2025 qui a déjà commencé dans les wilayas du sud du pays. « Le Gouvernement a entendu une communication sur la campagne de moisson-battage 2025, qui a permis d’examiner les conditions de déroulement de cette opération au niveau des wilayas du Sud, et les moyens mobilisés par les pouvoirs publics pour en assurer la réussite, ainsi que le suivi des préparatifs en cours pour le lancement de l’opération dans les autres wilayas du pays », lit-on dans le communiqué.
La même source a indiqué que le gouvernement a entendu une autre communication sur « la création de centres d’excellence de formation professionnelle, s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche visant à offrir une formation professionnelle de qualité, permettant de répondre aux besoins du marché du travail et d’accompagner la dynamique de développement local et national que connaît le pays ».
