17.9 C
Alger

Nécessité de « mettre fin à la division de la Libye »  

Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a rencontré, hier au Caire, ses homologues égyptien et tunisien. Les trois ministres « affirment leur rejet de toute ingérence étrangère en Libye susceptible d’attiser les tensions internes (…) ».

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré, hier au Caire, ses homologues égyptien, Badr Abdel-Atty, et tunisien, Mohamed Ali Nafti.

La réunion s’est tenue dans le cadre du mécanisme tripartite des pays voisins concernant la crise en Libye, dont la capitale, Tripoli, est devenue ces dernières semaines le théâtre d’affrontements entre groupes armés.

La réunion a été sanctionnée par une déclaration finale conjointe dans laquelle les trois ministres « réitèrent leur appel à toutes les parties libyennes à la retenue et à l’arrêt immédiat de l’escalade pour garantir la sécurité des enfants du peuple libyen frère ».

Les trois ministres, lit-on dans la déclaration finale, « affirment leur rejet de toute ingérence étrangère en Libye susceptible d’attiser les tensions internes et de prolonger la crise qui menace la Libye et les pays voisins ».

Les ministres des Affaires étrangères algérien, tunisien et égyptien ont appelé les forces étrangères, les mercenaires et les combattants étrangers à quitter la Libye dans un délai précis ».

Ils ont également insisté sur la nécessité de « continuer à soutenir les efforts de la Commission militaire mixte (5+5) pour consolider le cessez-le-feu existant (…) et de réunifier les institutions militaires et sécuritaires, dans le cadre des efforts en cours au sein des Nations Unies, des instances africaines, arabes et méditerranéennes ».

Les ministres ont exprimé leur volonté de poursuivre la coordination entre les trois pays voisins avec l’ONU pour évaluer la situation en Libye et l’échange des points de vue au sujet du paysage politique libyen ainsi que sur la manière de s’entraider pour réaliser la paix, la stabilité et le développement dans la région.

Il convient de rappeler que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a indiqué, à plusieurs reprises, que l’unique solution à la crise libyenne est l’organisation des élections libres qui permettront aux Libyens de choisir leurs dirigeants. Une position réitérée le 15 mai dernier par les représentants adjoints de l’Algérie auprès de l’ONU, Toufik Laïd Koudri.

« La Libye n’est pas une arène de confrontation, mais un pays ancestral, profondément enraciné dans l’histoire, doté de ressources lui permettant, si les conditions de paix et de sécurité sont réunies, de jouer un rôle de stabilité et d’équilibre non seulement en Afrique du Nord, mais aussi dans le bassin méditerranéen et sur l’ensemble du continent africain », a déclaré le représentant de l’Algérie au cours d’une réunion du Conseil de sécurité.

Articles de meme catégorie

L'express quotidien du 13/08//2025

Derniers articles