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Le Conseil de la nation dénonce une nouvelle provocation du Sénat français

Le Bureau du Conseil de la nation, présidé par M. Azouz Nasri, a publié, hier, une déclaration dans laquelle il dénonce une nouvelle provocation de la part de « certaines parties du Sénat français », identifiées comme appartenant à l’extrême droite. La déclaration virulente de la chambre haute du Parlement algérien intervient en réaction à la rencontre ayant réuni, mardi dernier au siège du Sénat français, des représentants du MAK, mouvement classé terroriste en Algérie, avec le sénateur Stéphane Ravier.     

Selon le Conseil de la nation, cette nouvelle escalade est suivie « avec un profond ressentiment et une profonde désapprobation ». Elle est qualifiée d’« enrichissement nouveau et provocation délibérée et vile » menée « contre la nation algérienne » par des courants politiques qui sont considérés comme « source des problèmes des relations franco-algériennes ».

Ces groupes sont accusés d’avoir « enregistré des scandales et des manquements successifs » et d’« accueillir, de temps à autre, des éléments terroristes d’une entité classée terroriste », exposant « leur trahison, sans se soucier des dommages et préjudices qui pèsent sur le présent et l’avenir des relations entre les deux pays ».

Le Bureau de la chambre haute du Parlement algérien affirme que « les défenseurs et partisans de l’extrême droite dans la France officielle et ceux qui leur ressemblent, qui se disent leaders de la liberté, qui aiment et défendent la justice publique, sont devenus des imitateurs de leurs ancêtres, qui ne font pas la distinction entre le bien et le mal, et qui cherchent délibérément à nuire et à s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Algérie ». Leur objectif serait de « jouer sur la corde sensible de l’unité nationale de la nation algérienne », tout en étant « plongés dans leurs rêves, se réjouissant de leurs rêves, et assourdissants à leurs oreilles ». Cette déclaration virulente de la chambre haute du Parlement algérien intervient en réaction à la rencontre ayant réuni, mardi dernier au siège du Sénat français, des représentants du MAK, mouvement classé terroriste en Algérie, avec le sénateur Stéphane Ravier.     

Dans ce contexte, le Conseil de la nation rappelle que « l’Algérie indépendante n’a jamais cédé à aucune tentative d’ingérence dans ses affaires intérieures et de porter atteinte à sa souveraineté sous quelque prétexte ou justification que ce soit ».

Elle insiste aussi sur les avancées en cours dans le pays sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune : « L’Algérie populaire et officielle, sous la direction du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, approfondit sa pratique démocratique en promouvant la démocratie participative et en construisant un État de droit, de justice et de justice ».

Le communiqué décrit une Algérie « forte et résiliente, ses maillons interconnectés dans une seule chaîne unifiée. Si l’une de ses parties est ébranlée, l’autre partie est ébranlée par son ébranlement ».

Enfin, le Conseil de la nation avertit que « l’Algérie ne pardonnera aucune ingérence malveillante ou douce (même si elle est souvent déguisée en droits de l’homme, de justice et de libertés) et n’acceptera aucun dérapage qui aggraverait les dommages causés aux relations bilatérales ». Il conclut : « Elle tient donc ceux qui sont confus et ne clignent pas des yeux ou ne ferment pas les yeux pour responsables de toute détérioration ou complication dont le cœur des relations algéro-françaises est témoin. »  

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L'express quotidien du 02/10//2025

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