Le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables a rappelé la contribution de son secteur dans le développement du SAF (carburant d’aviation durable) à travers des projets pilotes portant sur la production du kérosène et du méthanol verts.
Une rencontre sur le thème de « l’environnement et l’aviation durable » a été organisée hier au siège de la compagnie Air Algérie à Alger. Le rendez-vous a vu la participation de plusieurs officiels dont Said Sayoud, Nadjiba Djilali et Nourredine Yassa, respectivement ministres des Transports, de l’Environnement et secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables.
Dans son intervention, le ministre des Transports a exposé les principaux axes de la stratégie de son département. Il s’agit notamment, dit-il, du renouvellement de la flotte aérienne avec l’acquisition de nouveaux avions ayant une meilleure performance environnementale, de l’encouragement de l’utilisation des énergies propres et du renforcement de l’infrastructure aéroportuaire de manière à ce qu’elle soit en adéquation avec les normes internationales en la matière.
De son côté, Noureddina Yassaa a déclaré à la même occasion que l’Algérie a entamé la réalisation d’un projet ambitieux de développement des énergies renouvelables visant à produire 15 000 mégawatts à l’horizon 2035.
Il a avancé que la capacité mise en place a atteint 600 mégawatts à la fin de l’année 2023. Il a été question de 20 stations solaires réalisées à travers les wilayas d’une capacité de 3200 mégawatt.
Cela en plus de la station solaire de Tindouf dont l’objectif est de répondre aux besoins de la région et ceux des projets de la mine de Gara Djebilat.
Le secrétaire d’État chargé des énergies renouvelables a rappelé la contribution de son secteur dans le développement du SAF (carburant d’aviation durable) à travers des projets pilotes portant sur la production du kérosène et du méthanol verts.
Selon lui, l’utilisation de ces carburants propres permettrait de réduire les émissions du secteur de l’aviation de 80 %, conformément aux normes internationales en vigueur dans ce domaine.
Noureddine Yassaa a rappelé que la stratégie algérienne de développement de l’hydrogène vert repose sur sept axes. Il s’agit du développement du cadre organisationnel, de l’encouragement de la recherche, du renforcement des partenariats internationaux, à l’exemple du projet TaqatHY avec l’UE et du SoutH2 Corridor de transport de l’hydrogène algérien vers l’Europe.
Signalons enfin que la rencontre a été marquée par la tenue d’assises scientifiques et d’ateliers de débat avec la participation de spécialistes et d’acteurs dans le domaine du transport aérien.