Selon des médias iraniens, le général de brigade Reza Talaei-Nik, porte-parole du ministère iranien de la Défense, a annoncé que le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a utilisé, pour la première fois, un nouveau type de missile lors de la dernière vague de frappes de représailles contre le régime sioniste ce mardi, avec une efficacité telle que l’ennemi a admis ne pas avoir pu détecter le missile avant sa chute.
Dans une interview accordée à la télévision iranienne, il a souligné que l’utilisation de ce nouveau missile lors de la dernière vague d’attaques de représailles contre Israël démontrait la grande efficacité des capacités de guerre de l’Iran.
Le régime sioniste revendique depuis longtemps la supériorité de ses capacités de renseignement, a-t-il déclaré, mais aujourd’hui, « avec un missile précis et ciblé, nous avons frappé un centre de sécurité et de renseignement au cœur des territoires occupés, protégé par d’importants moyens de défense aérienne assistés par les États-Unis, révélant ainsi la faiblesse et l’impuissance de l’ennemi ».
Contrairement à ce qu’a assuré le chancelier allemand, qui a déclaré que le pouvoir iranien était « considérablement affaibli » durant ces cinq jours de guerre, le général Reza Talai Nik a expliqué que l’endurance du régime israélien diminuerait progressivement à mesure que l’Iran utiliserait des armes avancées, en précisant : « L’ennemi sioniste est stratégiquement incapable de poursuivre une guerre stratégique et son dos se brisera au fil du temps. »
Il a également assuré le peuple iranien que d’autres réalisations surprenantes des forces armées verront le jour à l’avenir. Le général Reza Talai Nik n’a pas manqué à l’occasion de souligner que, contrairement à l’armée de son pays, le régime agresseur s’en prenait aux femmes et aux enfants, montrant une fois de plus sa nature inhumaine.
Ce mardi également, le diplomate iranien Seyed Abbas Araqchi a mis en garde, lors d’un appel téléphonique, Radosław Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères et président tournant de l’Union européenne, contre un complot israélien visant à étendre la portée du conflit à d’autres acteurs régionaux et internationaux.
Il a notamment qualifié le ciblage des installations pétrolières iraniennes dans le golfe Persique de partie intégrante de cet ordre du jour plus large. M. Araqchi a décrit l’ampleur de l’agression israélienne contre l’Iran (attaques contre les infrastructures publiques, les installations nucléaires, ciblage de civils…) et a souligné la responsabilité de tous les gouvernements et du Conseil de sécurité des Nations unies de mettre fin à cette agression et de tenir Israël pour responsable des violations du droit international.
Il a expliqué dans ce cadre que l’attaque du régime sioniste contre l’Iran constitue une violation flagrante de la Charte des Nations unies et des règles fondamentales du droit international, et qu’elle représente une menace immédiate pour la paix et la sécurité mondiales.
M. Araqchi a appelé tous les gouvernements, en particulier en Europe, à adopter des positions responsables face à cette violation des normes internationales, et a affirmé que « le peuple iranien se défendra pleinement contre cette agression brutale ».
Le ministre polonais des Affaires étrangères, M. Sikorski, a quant à lui exprimé sa profonde inquiétude face à l’escalade des tensions dans la région et a réaffirmé la position de son pays, qui exhorte toutes les parties influentes à contribuer à empêcher une nouvelle déflagration.
La déclaration biaisée du G7 condamnée
De son côté, Ismaïl Baqaei, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a répliqué ce mardi dans un message publié sur X aux dirigeants du G7 qui ont exprimé leur soutien au régime israélien et accusé l’Iran d’être une source d’instabilité régionale, alors que les sionistes ont entamé une agression flagrante contre le peuple iranien.
« La déclaration des dirigeants du G7 occulte de manière révélatrice l’agression flagrante d’Israël contre l’Iran, les attaques illégales contre nos infrastructures nucléaires pacifiques, ainsi que le ciblage aveugle de zones résidentielles et le meurtre de nos concitoyens », a déclaré Ismaïl Baqaei.
« Les États membres du G7, en particulier les trois membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), doivent assumer leur responsabilité juridique et morale face à cette agression flagrante contre un État membre des Nations unies. »
Ils doivent appeler un chat un chat. La guerre d’agression d’Israël contre l’Iran porte atteinte à la Charte des Nations unies et au droit international coutumier. « Il s’agit également d’une attaque sans précédent contre les principes du régime de non-prolifération et la protection juridique qu’il est censé accorder aux États non nucléaires contre de telles attaques », a-t-il déclaré.
« Israël a lancé une guerre d’agression non provoquée contre l’Iran et a attaqué les sites nucléaires iraniens, ce qui constitue une violation de l’article 2, paragraphe 4, de la Charte des Nations unies, ainsi qu’un mépris de l’interdiction de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre des installations nucléaires pacifiques », a -t-il ajouté.
