Dans un communiqué publié hier matin, le Corps des gardiens de la révolution islamique a déclaré qu’une combinaison de drones suicides et de combat, ainsi que des missiles de frappe de précision, ont été utilisée lors de la 18ᵉ vague d’attaques de représailles contre le régime sioniste.
Le CGRI a déclaré avoir utilisé une volée de drones de combat et des missiles suicides Shahed-136 d’une grande précision pour frapper des sites au centre des territoires palestiniens occupés, notamment l’aéroport Ben Gourion, des cibles militaires et les centres logistiques et opérationnels de l’armée sioniste.
Selon le communiqué, cette 18ᵉ vague d’attaques a permis de détruire les cibles visées. Le CGRI a indiqué que plusieurs escadrons de drones Shahed-136 ont mené des opérations constantes au-dessus des territoires occupés dans la nuit de vendredi à samedi, alors que les systèmes de défense aérienne israéliens les plus avancés ont tenté en vain de les intercepter.
Le CGRI a souligné que les opérations hybrides de l’Iran utilisant des missiles et des drones se poursuivront sans interruption et avec détermination.
D’autre part, les défenses aériennes iraniennes ont repoussé les attaques israéliennes sur Téhéran et Ispahan hier à l’aube. Les autorités ont annoncé l’arrestation de 30 personnes soupçonnées d’espionnage au profit de l’« entité d’occupation ».
Dans ces calculs, le régime sioniste tablait sur des remous populaires, dès les premières frappes, à l’intérieur de l’Iran pour affaiblir les autorités iraniennes, et c’est le contraire qui s’est passé. Mohammad Ali Abtahi, homme politique réformateur et ancien vice-président, a déclaré samedi qu’Israël a mal calculé la réaction iranienne face à la guerre.
« Les factions politiques, habituellement en profond désaccord les unes avec les autres, se sont ralliées au dirigeant de la République et se sont unies pour la défense du pays contre toute menace extérieure », a-t-il déclaré dans une interview parue dans le New York Times.
Selon ce média, l’agression israélienne a ravivé les sentiments nationalistes chez de nombreux Iraniens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, même chez de nombreux détracteurs du gouvernement.
Par ailleurs, Abbas Araqchi, ministre iranien des Affaires étrangères, lors de déclarations à des journalistes à Istanbul, a mis en garde les États-Unis contre les conséquences dangereuses d’une implication dans la guerre d’agression du régime israélien.
Rappelons que, le 13 juin, le régime sioniste a lancé une guerre d’agression contre l’Iran. Il a mené des frappes aériennes sur des sites nucléaires, militaires et résidentiels iraniens, entraînant la mort de nombreux responsables militaires, scientifiques nucléaires et citoyens ordinaires.
Les forces armées iraniennes ont immédiatement commencé à contre-attaquer. Depuis, les deux pays se sont mutuellement attaqués et les efforts diplomatiques déployés jusqu’à présent ont été vains, faisant naître les craintes d’une grande escalade avec la probable implication directe des États-Unis dans les prochains jours.