L’Algérie a exprimé sa profonde préoccupation et son regret face aux bombardements américains sur des installations nucléaires iraniennes, soulignant que ces attaques exacerbent la situation dans la région et l’exposent à des risques inédits et imprévisibles.
« Alors que la communauté internationale s’accorde pour réduire les tensions dans la région, l’agression israélienne contre la République islamique d’Iran la nuit dernière a pris une tournure extrêmement dangereuse, exacerbée par le bombardement américain des installations nucléaires iraniennes », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié dimanche.
Ce consensus international « affirme depuis toujours la nécessité d’un cessez-le-feu, d’un retour à la table des négociations et d’un engagement sincère et de bonne foi à trouver une solution pacifique au dossier nucléaire iranien », ajoute le communiqué.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé à ce propos « sa vive préoccupation et son profond regret face à cette escalade », soulignant que « dans le contexte actuel, tous doivent se référer aux leçons de l’histoire de la région, qui démontre sans équivoque possible que les solutions militaires n’ont jamais permis de résoudre les problèmes ».
Il a estimé que « la priorité du moment est de revenir à l’approche la plus sûre, la plus efficace et la moins coûteuse, à savoir l’approche politique pacifique fondée sur les dispositions et les règles de la légitimité internationale et de la Charte des Nations unies, afin d’épargner à la région de nouvelles tensions et tragédies ».
Par ailleurs, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a tenu dimanche à Istanbul une réunion bilatérale avec Abbas Araqchi, ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, en marge de la 51ᵉ session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), a indiqué le ministère dans un communiqué.
La réunion a porté sur « les développements de l’agression en cours contre la République islamique d’Iran et ses répercussions sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient », ajoute le communiqué.
À cette occasion, le ministre Ahmed Attaf a réitéré la position de l’Algérie et son engagement, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, à œuvrer pour une approche politique et pacifique basée sur les dispositions et les règles de la légalité internationale et de la Charte des Nations unies, afin d’épargner à la région davantage de tensions et de tragédies.
