Le ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, Mohamed Arkab, a pris part hier à la 17ᵉ édition du Sommet des affaires États-Unis-Afrique, qui se tient dans la capitale angolaise, Luanda, en tant que représentant du président de la République.
Selon un communiqué du ministère, Mohamed Arkab a prononcé, au nom du président Abdelmadjid Tebboune, un discours lors de la session plénière de haut niveau intitulée : « Renforcer les partenariats énergétiques entre les États-Unis et l’Afrique : du dialogue à la mise en œuvre », en présence de chefs d’État et de gouvernement, de ministres et de hauts responsables, ainsi que de dirigeants de grandes entreprises américaines et africaines, notamment dans les secteurs de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables.
Dans son intervention, le ministre a mis en lumière le potentiel énergétique considérable du continent africain, tant en matière de ressources fossiles que d’énergies renouvelables, appelant à leur valorisation dans le cadre de partenariats stratégiques efficaces, à même de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations africaines et à la concrétisation des objectifs de développement durable.
À ce titre, il a évoqué plusieurs projets stratégiques lancés par l’Algérie pour favoriser l’intégration énergétique du continent, parmi lesquels figurent le gazoduc transsaharien, les projets d’interconnexion électrique régionale, les initiatives dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que la feuille de route nationale sur l’hydrogène vert. Autant d’axes qui positionnent l’Algérie comme acteur clé dans la production et l’exportation d’énergie propre vers l’Afrique et l’Europe.
Au nom du président de la République, Arkab a également appelé à la mise en place de mécanismes de financement innovants pour soutenir ces projets, tout en plaidant pour un renforcement de la coopération américano-africaine dans les domaines du transfert de technologies, de la formation, de la recherche appliquée et de l’innovation industrielle.
Il a réaffirmé la disponibilité de l’Algérie à partager son expertise technique avec les pays frères du continent africain. En conclusion, le ministre d’État a lancé un appel aux partenaires américains de l’Algérie, les invitant à accroître leurs investissements en Afrique et à tirer profit des opportunités offertes par la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Il a souligné l’importance de construire un partenariat gagnant-gagnant fondé sur la confiance, le respect mutuel et un développement partagé. Il convient de rappeler que le ministre conduit une importante délégation comprenant Selma Bakhta Mansouri, secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des Affaires africaines, ainsi que des cadres des ministères de l’Énergie et des Affaires étrangères.
En marge du sommet, il tiendra plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues ainsi qu’avec des dirigeants d’entreprises et d’organisations internationales majeures. Les travaux du sommet, placé sous le thème : « Les voies de la prospérité : une vision commune du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique », se poursuivront jusqu’au 27 juin 2025. L’événement a été officiellement ouvert par le président de la République d’Angola, João Lourenço.