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Le génocide se poursuit à Gaza: Le double standard va encore accroître le malheur d’innocents civils palestiniens

La guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien a mis à nu l’hypocrisie du monde occidental qui ne cesse de chanter les valeurs de paix et d’égalité.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis le doigt sur l’un des problèmes essentiels du système mondial, à savoir le droit de veto qui permet à une seule nation de bloquer une décision prise par le reste du monde.

C’était le cas à plusieurs reprises des résolutions prises par l’assemblée générale de l’ONU appelant à l’arrêt du massacre en cours à Gaza et qui ont été bloquées par les États-Unis d’Amérique. « À mon avis, la limitation du droit de veto serait utile dans certaines circonstances absolument inacceptables, comme le risque de génocide », a déclaré le SG de l’ONU lors d’une interview accordée à la chaîne espagnole TVE.

« L’ONU est un groupe très large. Et il y a un problème fondamental, qui est le Conseil de sécurité qui n’a aucune légitimité pour représenter le monde d’aujourd’hui », a ajouté Guterres.  

Ce déséquilibre structurel de l’organisation onusienne est accentué par le double standard adopté par plusieurs pays, notamment occidentaux, dont les réactions sont souvent dictées par des approches d’ordre idéologique, religieuse, voire ethnique.

Cette question lancinante a été abordée hier au forum d’El Moudjahid par des experts algériens en droit international qui ont dénoncé le double standard des pays occidentaux face aux atrocités de l’entité sioniste à Ghaza. « Le système international est grippé à cause de deux virus que sont le double standard des pays occidentaux et l’effondrement des valeurs humanitaires », a indiqué l’expert en droit international humanitaire, Fawzi Oussedik, lors du forum du quotidien El Moudjahid consacré à la situation dans les territoires palestiniens occupés.

L’expert a déclaré à juste titre que « la fermeture des passages, l’interdiction des activités de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) et l’utilisation de la famine comme arme de guerre sont autant de crimes contre l’humanité que l’entité sioniste commet à Ghaza ».

Fawzi Oussedik n’a pas manqué de signaler que « la loi est intemporelle et que l’entité sioniste finira par être rattrapée par tous les crimes qu’elle commet à Ghaza. Tout comme les crimes de guerre commis par la France coloniale en Algérie, la prescription ne peut être appliquée aux crimes perpétrés par l’entité sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza ».

Rappelons enfin que l’Algérie appelle à la réforme de l’ONU. S’exprimant en septembre dernier au siège de l’ONU, le chef de la diplomatie algérienne a déclaré que pour réformer le Conseil de sécurité, il faut d’abord « démocratiser ses méthodes de travail et élargir sa composition en vue d’une représentativité plus large de la communauté internationale lors de cette conjoncture ».

Il a ajouté que « notre priorité absolue serait la réparation de l’injustice faite à l’Afrique, seul continent à ne pas avoir de siège permanent et le moins représenté dans la catégorie des sièges non permanents ».

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L'express quotidien du 02/10//2025

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