Comme sur les produits alimentaires, des dates de péremption sont inscrites sur les emballages des cosmétiques afin de préciser les délais de stabilité et d’efficacité des produits. Selon les experts, il est plus prudent de les respecter et même d’utiliser au plus vite ses crèmes ou lotion afin de ne prendre aucun risque.
À l’approche des beaux jours, on est parfois tenté de réutiliser les crèmes solaires achetées l’an dernier. Mais ce n’est ni anodin, ni raisonnable. Car derrière ce geste apparemment économique ou pratique se cache un vrai risque pour la peau. En effet, les crèmes solaires ont une durée de vie limitée.
Une fois ouvertes, elles perdent de leur efficacité surtout si elles sont exposées à la chaleur, au soleil ou à l’humidité. C’est pourquoi, un coup d’œil à la date de durabilité minimale est primordial. Elle permet de savoir jusqu’à quand un produit cosmétique, conservé dans des conditions appropriées, remplit « sa fonction initiale et reste sûr pour la santé humaine », préviennent les experts.
Il faut savoir que ces dates ne sont pas à prendre à la légère et qu’il est essentiel de les respecter. Il faut être rigoureux et extrêmement prudent. Dès qu’on ouvre un produit, il faut essayer de l’utiliser le plus rapidement possible car un produit périmé peut provoquer « de l’acné, de l’eczéma et s’il s’est oxydé, il peut également entraîner « une allergie » ou « un risque infectieux », alertent les experts. Il s’agit là d’un risque pour la santé qu’il ne faut surtout pas négliger .
Ainsi, dans le cas d’une crème solaire oubliée durant un an dans un placard, il est préférable de la jeter à la poubelle même s’il en reste dans le flacon. « Les filtres solaires auront été altérés après avoir été exposés à la chaleur du soleil », précise Santé Magazine .
Des risques pour la santé
Attention également aux crèmes hydratantes, même si leur aspect inspire confiance. Les « filtres UV comme l’octocrylène deviennent cancérigènes quand ils se décomposent sur le long terme », expliquent les experts. C’est le cas aussi du maquillage. « Un mascara souillé peut détériorer la cornée ».
« Il est préférable de faire attention aux produits de maquillage qu’on applique sur les yeux. L’utilisation d’un mascara ou d’un eye-liner ne doit pas excéder environ trois mois, précise encore Santé Magazine.
Cette précaution est portée à 15 mois pour un rouge à lèvres et 18 mois pour du blush. Les démaquillants, eaux micellaires, laits corporels doivent être utilisés dans un délai d’environ 12 mois. Pour la crème hydratante, cela dépend du flacon. S’il est en pot, il est préférable de stopper son utilisation au bout de 9 mois contre 12 mois si c’est avec une pompe.
L’utilisation d’un gel douche périmé de deux mois ne constitue pas une prise de risque. Le produit étant rincé, les réactions sont alors limitées. En revanche, les crèmes de jour, les contours des yeux ou les mascaras présentent « des risques réels allant de la simple réaction cutanée, à la conjonctivite ou à de l’eczéma », mettent en garde les experts.
Ce qu’il faut savoir
Il est essentiel de se référer à la date limite d’utilisation du produit cosmétique. Si la durée de vie est inférieure à 30 mois, celle-ci doit figurer sur le produit ou sur son emballage, à l’image de ce qui se fait pour les denrées alimentaires.
Elle commence à être symbolisée par un sablier. Si le produit est ouvert : ici intervient la PAO ou encore la Période Après Ouverture. Et cette période là, change tout. Une crème solaire non ouverte se conserve 24 mois.
Mais une fois utilisée, son utilisation tombe à 12 mois ! Il faut donc chercher le petit symbole du pot ouvert afin d’utiliser dans les meilleures conditions et sans risque ces produits du quotidien.
On le trouve généralement sur les produits, mais aussi sur les emballages. Le souci est que l’on jette les boîtes avec l’information dessus 3, 6, 12, 18, 24 ou 36 mois. A retenir, les produits pour le visage ont les PAO les plus courtes.
D’où l’intérêt de ne pas en utiliser plusieurs en même temps. A l’opposé, les mousses à raser, les gels douche ou encore les déodorants bénéficient, quant à eux, des plus longues. Un réflexe : si l’aspect, la texture ou l’odeur de votre crème a changé, pas d’hésitation, on jette.
