Le ministère de l’Environnement et de la Qualité de vie a lancé, ce mardi à Alger, la branche locale du projet Clim-Gov2, dédié à la gouvernance climatique et à l’adaptation au changement climatique.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, en partenariat avec plusieurs organismes internationaux.
La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre de l’Environnement, Nadjia Djellali, du ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Nouredine Ouadah, ainsi que de l’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, Diego Mellado Pascua, de l’ambassadeur d’Allemagne, Georg Völzheim, et de représentants de plusieurs ministères, dont ceux des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de l’Industrie.
Étaient également présents des représentants de la GIZ, l’agence allemande de coopération internationale. Financé conjointement par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, le projet Clim-Gov2 vise à accompagner l’Algérie dans la réalisation de ses engagements climatiques.
Il prévoit de renforcer les capacités nationales en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de développer des mécanismes d’adaptation aux impacts du changement climatique et d’améliorer la résilience des territoires.
Le projet s’articule autour de cinq axes majeurs, la gouvernance climatique, l’adaptation, l’atténuation des émissions, le financement climatique et l’approche territoriale. Une attention particulière est portée à l’implication des femmes dans l’économie verte, au rôle du tissu associatif et à la contribution de la recherche scientifique.
Dans son intervention, la ministre de l’Environnement a qualifié le lancement de cette nouvelle phase de « pas important dans le processus d’engagement de l’Algérie en faveur du climat ».
Elle a souligné que ce projet vient renforcer la politique nationale de transition écologique, en cohérence avec les engagements internationaux de l’Algérie, notamment l’Accord de Paris.
Selon elle, Clim-Gov2 représente un outil concret de mise en œuvre des stratégies environnementales, avec pour objectif de soutenir le développement durable et d’améliorer la qualité de vie, notamment à travers l’appui aux collectivités locales et la promotion de la participation des jeunes et des femmes.
Elle a également rappelé les résultats positifs de la première phase du projet, qui avait permis d’élaborer des plans climatiques locaux dans plusieurs wilayas. Ces expériences pilotes ont permis aux acteurs locaux d’intégrer la dimension climatique dans leurs politiques publiques.
La seconde phase ciblera cinq wilayas pilotes : Blida, Chlef, Djelfa, Guelma et Tissemsilt
Pour sa part, le ministre de l’Économie de la connaissance a insisté sur l’importance d’intégrer les start-up et les petites entreprises dans les projets environnementaux. Selon lui, l’innovation et les technologies propres peuvent contribuer à améliorer la qualité de vie tout en créant de la valeur économique.
L’ambassadeur d’Allemagne a exprimé sa satisfaction quant à la coopération environnementale entre l’Algérie et son pays, affirmant que l’Allemagne continuera à soutenir les efforts algériens face aux défis climatiques.
De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne a salué cette initiative, qu’il a qualifiée d’essentielle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a appelé à une meilleure coordination entre les parties prenantes pour atteindre les objectifs climatiques communs.