Âgé de 81 ans, le défunt comédien est décédé hier des suites d’une longue maladie, selon ses proches. Madani Naâmoun était l’un des artistes algériens les plus connus. Il a commencé à jouer très jeune, dans les années 1950, avant de se démarquer, après l’indépendance, à travers ses rôles dans de nombreuses œuvres cinématographiques célèbres, à l’exemple de « Leila wa Akhawatouha » (Leila et ses sœurs – 1977) et « Abwab Essamt » (Les portes du silence – 1987).
Une carrière riche en contributions artistiques
Le regretté était également connu pour ses rôles dans de nombreuses séries télévisées populaires, dont « Chafika… Baad Lika’a » (2004), « El Imtihane Esse Ab » (2006) et « Djouha El Aouda » (2008), outre la série de « Sultane Achour el Acher » (2016-2017), qui a propulsé sa popularité auprès du public grâce à son interprétation remarquable du rôle de « Ammi Borhane ».
En cette douloureuse épreuve, le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a exprimé son immense tristesse à ses proches ainsi qu’à toute la famille culturelle et artistique, selon un communiqué du ministère de la Culture et des Arts.
« L’Algérie a perdu en la personne de Madani Naâmoun une figure emblématique qui a excellé sur les planches du théâtre, à la télévision et dans le cinéma, une figure ayant marqué la mémoire des générations par des personnages immortels qu’il a incarnés avec un talent et une performance exceptionnels, faisant de lui un artiste populaire ayant gravé son nom dans l’histoire de l’art algérien », estime le ministre, suite au décès de l’artiste, l’une des figures éminentes du cinéma algérien, qui nous a quittés après une carrière riche en contributions artistiques, des décennies durant.
