L’Algérie construit une économie solide et diversifiée, attirant des investissements étrangers. Grâce au rythme soutenu des réformes, elle s’impose progressivement comme un acteur clé en Afrique et dans l’espace méditerranéen.
Dans son dernier rapport annuel intitulé « L’investissement mondial dans l’économie numérique », la CNUCED, un organe de l’ONU chargé de promouvoir le commerce international et le développement, a annoncé que les flux des investissements directs étrangers (IDE) vers l’Algérie ont atteint 1,43 milliard de dollars américains en 2025, soit une hausse de 18 % par rapport à l’année précédente, et ce, malgré le contexte mondial turbulent.
Selon le rapport, cette performance positive s’explique par plusieurs facteurs, notamment les réformes législatives contenues dans la nouvelle loi relative à l’investissement publiée au Journal officiel n°50 du 28 juillet 2022, qui visent à promouvoir l’attractivité des investissements en Algérie ainsi que la volonté manifeste de l’Algérie de sortir de la dépendance aux hydrocarbures et de diversifier son économie.
En effet, l’Algérie a engagé, ces toutes dernières années, une transition ambitieuse vers l’économie numérique, un secteur clé pour diversifier son économie, réduire sa dépendance aux hydrocarbures et créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Les réformes structurantes initiées, confortées par des mesures incitatives et des avantages accordés aux investisseurs, ont porté leurs fruits et ont comme conséquence directe une hausse significative des IDE dans plusieurs secteurs qui sont actuellement en plein essor.
Dans ce rapport, élogieux, faut-il le signaler, les efforts de l’Algérie en matière de renouveau économique sont mis en avant. Il s’agit de toutes les mesures prises pour accroître l’attractivité dans les secteurs industriels, agricole, touristique et celui des énergies renouvelables.
La position géographique avantageuse de l’Algérie, qui en fait un hub régional reliant l’Afrique et l’Europe, est également soulignée dans le document, ainsi que les améliorations notables de ses infrastructures, notamment les ports et les projets de transport et d’énergie, qui sont indispensables à la fluidité des échanges commerciaux.
Le rapport a également mis en évidence l’existence d’une volonté politique claire portant sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement par tous les moyens des investissements, ce qui témoigne de la crédibilité de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) auprès des investisseurs étrangers.
Le rapport a également évoqué les efforts consentis pour développer des outils et des moyens numériques visant à simplifier les procédures d’investissement, citant en exemple la plateforme numérique de l’investisseur.
Il a également évoqué l’adhésion de l’Algérie à des accords continentaux et internationaux, comme la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui devraient renforcer l’attractivité du pays en matière d’opportunités d’exportation vers les marchés africains. La richesse des ressources naturelles et la présence d’une main-d’œuvre qualifiée, qui sont autant d’éléments favorisant l’attractivité des investissements, ont également été mis en avant dans ce rapport.
Ainsi, contrairement aux oiseaux de mauvais augure qui ne cessent de seriner sur les réseaux sociaux de pseudos difficultés économiques actuellement en Algérie, ce rapport de la CNUCED confirme que la tendance économique du pays est positive.
Quoique disent ses détracteurs, l’Algérie est en train de bâtir une économie solide, diversifiée, dans un contexte mondial difficile, attirant de plus en plus d’investissements étrangers.
À l’allure où vont les réformes économiques, l’Algérie va devenir un acteur clé non seulement dans le paysage africain, mais également dans le pourtour méditerranéen, inspirant d’autres nations à suivre sa voie vers la croissance durable.