Stellantis El Djazaïr franchit une nouvelle étape dans le développement de son site industriel de Tafraoui. Les travaux d’extension y ont atteint un taux d’avancement de 85 %, avec l’installation des équipements des unités de ferrage et de peinture.
« Stellantis El Djazaïr franchit une nouvelle étape dans le développement de son site industriel de Tafraoui, avec l’atteinte d’un taux d’avancement de 85 % des travaux d’extension CKD (Complete Knocked Down), grâce à l’installation, désormais finalisée, des équipements des unités de ferrage et de peinture », précise Stellantis El Djazair dans un communiqué.
Cette progression, « en ligne avec le calendrier initial », marque, selon le communiqué, « une phase clé du projet industriel de Stellantis en Algérie, fondé sur une montée en puissance progressive des capacités de production et d’intégration de l’usine Fiat ».
L’extension du site industriel est accompagnée par ailleurs d’un « vaste programme de recrutement, de formation et de certification des ressources humaines algériennes, déployé en partenariat avec les institutions académiques et les centres de formation professionnelle », a fait savoir la même source.
Le constructeur a assuré, également, que des centaines de techniciens, ingénieurs et opérateurs sont déjà mobilisés et formés aux standards industriels du groupe, ce qui illustre, a-t-il mentionné, « la volonté de Stellantis de bâtir une filière automobile durable, compétente et ancrée dans le tissu économique algérien ».
Dans ce contexte, Stellantis El Djazaïr a réaffirmé « son engagement en faveur de la souveraineté industrielle, de l’emploi qualifié et de la création de valeur en Algérie, tout en poursuivant son ambition de faire du site de Tafraoui un hub stratégique pour la production automobile dans la région Afrique et Moyen-Orient ».
Notons que l’industrie automobile algérienne connaît une phase de développement avec plusieurs projets de fabrication et d’assemblage en cours. La demande annuelle de véhicules neufs est estimée à 700 000 unités. Plusieurs usines, notamment celles de JAC Motors et de Jetour, devraient démarrer leur production, avec des projets de diversification vers les véhicules électriques et hybrides.
Le parc automobile algérien devrait dépasser les 7 millions de véhicules d’ici à la fin de l’année, avec une demande annuelle de 700 000 véhicules neufs.
La montée en puissance des usines se confirme avec, outre Fiat, JAC Motors, une usine de fabrication de voitures touristiques et utilitaires, fruit d’une joint-venture entre JAC et Emin Auto, qui est en construction à Aïn Témouchent. Sa capacité de production est estimée à 100 000 voitures par an, dont 40 % destinées à l’exportation.