À quelques semaines de la 4ᵉ Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra du 4 au 10 septembre à Alger, l’Algérie déploie une mobilisation sans précédent.
Ministères, entreprises publiques et diplomatie se coordonnent pour faire de cet événement continental un levier stratégique de développement, avec un objectif central, celui de décrocher au moins 9 milliards de dollars de contrats et partenariats, soit 20 % des échanges attendus, estimés à 44 milliards par l’Afreximbank.
Plus de 2 000 exposants et 35 000 visiteurs professionnels sont attendus, avec un dispositif logistique millimétré : accueil des délégations, transport dédié, application mobile, coordination avec les instances africaines et promotion internationale.
Cette rencontre s’inscrit dans une stratégie économique ambitieuse visant à porter le PIB national à 400 milliards de dollars en 2027, puis jusqu’à 600 milliards d’ici 2029, en s’appuyant sur des projets structurants comme la route Tindouf-Zouérate ou la création de zones franches.
Pour Alger, l’IATF 2025 est bien plus qu’un salon : c’est une vitrine pour l’économie nationale et une étape clé pour asseoir son rôle de moteur de l’intégration économique africaine.