La 4ᵉ édition de l’IATF a largement dépassé toutes les attentes, établissant de nouveaux records tant par le volume que par la valeur des accords conclus. L’événement, marqué par un succès retentissant, a abouti à la signature de contrats d’un montant total de 48,3 milliards de dollars.
Cette réussite confirme l’engagement ferme du pays à contribuer à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, tout en œuvrant pour le développement durable et la prospérité du continent.
La 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) s’est clôturée hier à Alger. Selon le commissaire de l’IATF, Larbi Latreche, la « 4ᵉ édition a battu tous les records et connu un succès retentissant ».
En effet, la capitale a vibré au cours de cette semaine au rythme d’intenses discussions, consultations, expositions et signatures d’accords. Cet événement de grande envergure économique a pour objectif de booster l’intégration économique du continent, « s’est soldé par la signature de contrats d’une valeur de 48,3 milliards de dollars », dépassant ainsi les objectifs fixés, a indiqué hier Gainmore Zanamwe, directeur des transactions de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).
L’Algérie, pays hôte, s’est distinguée pour sa part en concluant des accords d’une valeur de « 11,4 milliards de dollars, soit 23,6 % du volume global », a ajouté M. Zanamwe. Des engagements supplémentaires, estimés à 11,6 milliards USD, devraient bientôt être finalisés.
« Une édition qui a battu tous les records », s’est félicité Larbi Latreche, lors de la cérémonie de la clôture. L’Algérie a accueilli, d’après lui, « un événement exceptionnel, rassemblant des dizaines de milliers de visiteurs et de représentants d’entreprises de divers pays de notre continent et d’ailleurs, dans le but d’optimiser les bénéfices de la ZLECAF et, appuyant ainsi, la route du développement et de la prospérité commune de nos peuples », a-t-il ajouté.
M. Latreche n’a pas omis de saluer l’Union africaine, le Secrétariat général de la ZLECAF, ainsi que l’Afreximbank, pour leur professionnalisme et les efforts qu’ils ont consentis pour la réussite de cet événement de grande envergure économique. Cet événement, qualifié « d’unique », a constitué une plateforme exceptionnelle pour les entreprises et les hommes d’affaires de toute l’Afrique, leur permettant « de se connecter, de présenter leurs produits et services, d’explorer les opportunités d’investissement disponibles, et de conclure des accords et des partenariats variés ».
L’IATF rebchérit, M. Latreche est un « espace dynamique pour renforcer l’unité africaine » et « encourager l’intégration sociale et culturelle, en célébrant le patrimoine et les arts de notre continent riche en diversité et en richesse ».
Le commissaire de l’IATF a par ailleurs souligné « l’attention particulière » accordée par les autorités publiques à ce rendez-vous économique, conformément aux directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, témoin de « l’engagement ferme de l’Algérie à réaliser les objectifs de l’Agenda de l’UA 2063 et à promouvoir le développement durable et la prospérité du continent ».
« L’Afrique est l’avenir, et l’Algérie sera un acteur clé pour relever les défis du développement sur le continent », partant de la « conviction profonde que l’avenir de l’Afrique dépend de la capacité de ses États à établir une infrastructure solide et des projets d’intégration commune », a dit M. Latreche.
L’Algérie, qui a toujours été à l’avant-garde des soutiens aux mouvements de libération et aux causes justes en Afrique, reste fidèle à son engagement à promouvoir les intérêts du continent et « réaffirme son attachement à sa démarche constante de soutenir tout effort visant à réaliser la souveraineté de l’Afrique et son indépendance décisionnelle ».
« IATF : un symbole de renouveau économique »
« L’IATF n’est pas un simple événement, mais un symbole du renouveau et de la renaissance économique de l’Afrique », a affirmé Olusegun Obasanjo, président du Conseil consultatif de L’IATF. Lors de son discours prononcé à l’occasion de la cérémonie de clôture de l’IATF, l’ancien président nigérian a qualifié l’IATF comme « une vitrine du dynamisme et des ambitions de la ZLECAf ».
Obasanjo a salué la réussite de cette édition organisée par l’Algérie, qui, à ses yeux, a su « réunir l’ensemble des acteurs économiques provenant de l’ensemble du continent ».
Il a noté avec satisfaction la participation record de 48 pays africains, la plus importante depuis le lancement de cet événement économique, traduisant la confiance croissante des acteurs économiques africains en cette plateforme.
Revenant sur les trois éditions précédentes, le président du Conseil consultatif a rappelé qu’elles avaient généré « des transactions commerciales et des investissements dépassant 120 milliards de dollars, ainsi que de nombreux projets conjoints », concrétisant ainsi, selon lui, l’esprit de coopération africaine.
L’IATF insiste SUR LE FAIT QUE M. Obasanjo est également un « espace où se construit la confiance entre nos nations et où se valorisent les talents et la créativité du continent », dont le commerce intra-africain demeure confronté à plusieurs obstacles. Il a par ailleurs rendu hommage aux efforts de l’Algérie pour garantir le succès de cette édition, soulignant « la qualité de l’organisation, la richesse des échanges et l’importance des rencontres d’affaires ».
Enfin, Obasanjo a insisté sur le fait que « l’avenir de l’Afrique doit être conçu et façonné par les Africains eux-mêmes ». Il a appelé à ce propos les gouvernements, les opérateurs privés et les institutions régionales à capitaliser sur l’élan de solidarité et de coopération manifesté durant cette foire, afin de transformer la ZLECAf en un « véritable moteur de développement durable et de prospérité partagée ».
Pour rappel, la 4ᵉ édition a été marquée par la participation de plus de 2 000 exposants et des délégations venant de 140 pays, tous invités à intensifier la dynamique de croissance du commerce intra-africain et à renforcer l’intégration économique à travers la conclusion de partenariats stratégiques, notamment en développant des secteurs clés. Il s’agit du plus grand nombre de participants depuis la création de l’IATF en 2018.
