La Grande-Bretagne, le Canada et l’Australie ont annoncé, hier, leur reconnaissance officielle de l’État de Palestine. Cette décision devrait être suivie par d’autres pays dans les prochains jours, en marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies.
Dans une allocution diffusée sur les réseaux sociaux, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré : « L’espoir d’une solution à deux États s’efface, mais nous ne pouvons pas laisser cette lumière s’éteindre. »
Il avait déjà affirmé en juillet dernier que son pays reconnaîtrait officiellement l’État de Palestine à l’ouverture de l’Assemblée générale si Israël ne prenait pas de mesures sérieuses vers un cessez-le-feu à Gaza.
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a indiqué dans un communiqué : « Le Canada reconnaît l’État de Palestine et se dit prêt à travailler en partenariat pour construire un avenir pacifique et prometteur dans le cadre de la solution à deux États. »
De son côté, le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a confirmé que son pays reconnaît officiellement l’État de Palestine « dans le cadre de l’effort visant à relancer la dynamique de la solution à deux États ».
Après ces annonces, d’autres pays européens devraient franchir le pas cette semaine, parmi lesquels la France, le Luxembourg, la Belgique, le Portugal, Malte, Andorre, Saint-Marin et l’Espagne. La semaine dernière, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, à une large majorité, une résolution soutenant la création d’un État palestinien.
