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La Transsaharienne, un projet à haute valeur économique

Il s’agit du plus grand projet jamais réalisé en Afrique. Et aujourd’hui, les experts préconisent qu’il faut passer à la phase de gestion économique du projet pour le déplacement des personnes et les échanges commerciaux entre les six pays traversés par cette route.

2.300 km des 10.000 km de cette route sont en Algérie alors que la Transsaharienne couvre aussi la Tunisie et quatre capitales de pays du Sahel et du sud du Sahara ‐ Niger, Mali, Tchad et Nigeria.

Dans cette logique, le ministre des Travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé hier que le projet de la Transsaharienne permettra de rompre l’isolement des habitants de la région.

En effet, dans un discours lors de l’ouverture de la 75e session du Comité de liaison pour la route transsaharienne à l’hôtel El Aurassi, Rekhroukh a déclaré que cette session est l’occasion de poursuivre le travail et de coordonner des objectifs communs visant à développer la région, ajoutant que « la route transsaharienne sera une transformation totale sur le plan social et économique et améliorera les conditions de vie des habitants des pays qu’elle traverse».

Le ministre a expliqué que la route s’étend sur une distance de 10 000 km, dont 3 400 km sur le sol algérien : « L’Algérie a joué un rôle majeur dans ce projet continental en raison de sa ferme conscience de la nécessité de réaliser l’intégration africaine par les échanges commerciaux ».

Le ministre des Travaux publics a ajouté que l’Algérie attache une grande importance à la réalisation de la partie restante de l’axe Alger‐Lagos, qui se situe en terre nigérienne : « Nous cherchons, à travers ce projet, à créer un dynamisme économique qui relève les taux des échanges commerciaux avec les pays voisins à travers la création de zones de libre échange, qui ont été identifiées par le Président de la République au niveau des zones frontalières de notre pays ».

Et de poursuivre : «Nous sommes confrontés à un défi difficile et ardu représenté par la nécessité de travailler pour continuer à achever les sections restantes de celui‐ci, en plus de la nécessité de développer une stratégie serrée pour préserver cet important gain en intensifiant la coordination et les efforts pour achever cette infrastructure, qui constitue une base pour activer les échanges commerciaux entre les pays qu’elle traverse ».

Rekhroukh a appelé les pays concernés par le projet à la nécessité d’une préparation appropriée pour transformer cet axe en corridor économique : « Par conséquent, le moment est venu d’élargir le cadre de concertation avec d’autres secteurs concernés que sont la finance, le commerce et les transports, et ceci afin de favoriser les échanges et de faciliter les opérations commerciales ».

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L'express quotidien du 21/05//2025

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