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Les non-dits de l’affaire Djamila Habsaoui

L’affaire de la Franco‐Marocaine Djamila Habsaoui continue à soulever des polémiques en France, après la saisie de près de 70 kg de cannabis dans ce pavillon résidentiel d’Avallon, où résideraient le frère et le père.

L’élue municipale est aujourd’hui en prison, mais l’enquête policière se poursuit, avec une nette volonté de la part de médias français de mettre toutes les informations qui s’y rattachent sous le boisseau.

Mieux encore, pour la disculper, des informations avaient été mises sur certains médias parisiens, tenus par des personnes proches du Maroc, qui laissaient entendre que le père de Djamila serait soupçonné d’avoir entreposé la drogue dans la propriété « sans que l’élue soit au courant ».

Cet homme, déjà fiché par la police française, aurait été condamné il y a dix ans pour trafic de stupéfiants. Aussi, sept personnes ont été interpellées, notamment l’élue et deux de ses frères.

Elue en 2014 et réélue en 2020, Jamilah Habsaoui, 47 ans, officiellement maire d’Avallon, a eu un parcours politique qui en dit long sur ses ambitions et sur les cooptations dont elle aurait bénéficié en France, pour travailler « la cause » ; elle s’est engagée d’abord comme militante au Parti socialiste, puis comme élue, en intégrant la majorité municipale en 2014, avec un engagement marqué dans le domaine du social.

Ce qu’il convient de préciser ici c’est que la saisie de drogue avec une telle quantité ne peut expliquer la seule utilisation personnelle ou familiale, mais bel et bien une envie d’engranger le plus d’argent, de compromettre le plus de personnes, y compris parmi les autres élus, d’acheter des alliances ou de faire rallier des personnes pesantes sur l’échiquier politique et social local.

L’objectif étant toujours de travailler au profit de la politique marocaine sur le dossier Algérie, sur le dossier Sahara occidental, sur le dossier Plan d’autonomie, etc.

La méthode a déjà été utilisée ailleurs pour inciter à penser que l’argent de la drogue est un outil et non pas une fin en soi. Si la police française planche sur le fait, avéré et tangible, de la possession de quantités de drogue chez une élue municipale, fait hautement criminel, pour nous , il s’agit également de réfléchir à la destination finale de la drogue, de ses implications et des objectifs qui lui ont été assignés. Un sujet qui mérite le détour et dont nous suivrons les fils conducteurs jusqu’au dernier…

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L'express quotidien du 30/04//2025

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