L’occupation sioniste a commis, dimanche soir, un massacre à Rafah, tuant des dizaines de martyrs et blessés. Le ministère de la Santé de Ghaza a rapporté avoir enregistré «un grand nombre de martyrs et de blessés suite au bombardement par l’avion d’occupation d’un camp de personnes déplacées au nord‐ouest de la ville de Rafah», soulignant que «des recherches sont en cours pour retrouver les personnes disparues».
Le ministère a également averti que « les équipes d’ambulances sont incapables de transporter les martyrs et les blessés en raison du manque d’hôpital dans la ville de Rafah pouvant accueillir un tel nombre de martyrs et de blessés ». De son côté, le bureau des médias du gouvernement palestinien à Ghaza a confirmé que le bilan initial du massacre qui a visé un centre d’hébergement de personnes déplacées à l’ouest de la ville de Rafah était d’environ 30 martyrs et des dizaines de blessés, avertissant par la même occasion que «l’occupation a ciblé plus de 10 centres pour abriter des personnes déplacées au cours des dernières heures, faisant plus de 190 martyrs.
Le bureau a souligné que l’armée d’occupation poursuit sa guerre de génocide en ciblant les centres de déplacement et d’hébergement dans la bande de Ghaza et que le message de l’occupation en ciblant les centres de déplacement est que l’Holocauste contre les Palestiniens se poursuit, il a renouvelé son appel aux tribunaux internationaux et aux organisations de défense des droits de l’homme du monde entier pour qu’ils poursuivent les criminels de guerre sionistes, d’autant plus que ce massacre survient environ deux jours après que la Cour internationale de Justice a ordonné à Tel Aviv d’ arrêter son attaque sur Rafah, indiquant que l’occupation a concentré et bombardé intentionnellement un centre de déplacement au nord‐ouest du gouvernorat de Rafah, avec 7 missiles et bombes géants, pesant chacun plus de 2 000 livres d’explosifs.
De son côté, le Comité d’urgence de Rafah a déclaré que les bombardements sionistes visaient les tentes des personnes déplacées dans des zones que l’occupation prétendait être sûres et a appelé les habitants à s’y rendre, ce qui a fait des dizaines de martyrs et de blessés et les tentes ont pris feu.
L’Agence Anatolie a également cité des témoins oculaires disant que des avions de guerre sionistes avaient bombardé un camp de personnes déplacées à l’ouest de Rafah avec au moins 8 missiles. Dans son premier commentaire, le mouvement de résistance palestinien «Hamas» a condamné la perpétration par l’occupation d’un «horrible crime de guerre» et d’un «massacre odieux» contre les personnes déplacées dans des tentes à l’ouest de la ville de Rafah, dans une zone précédemment déclarée sûre, «en défi, imprudence totale et mépris d’une décision de justice.» d’autant que la Justice internationale l’a appelé à mettre fin à son agression contre Rafah», selon un communiqué du mouvement.
Le Hamas a également tenu «l’administration américaine et le président Biden en particulier pour pleinement responsables de ce massacre, que l’entité sioniste n’aurait pas commis sans le soutien américain et le feu vert pour envahir Rafah, malgré le fait qu’elle soit peuplée de citoyens déplacés». «La mise en œuvre immédiate et urgente des décisions de la Cour internationale de Justice et des pressions exercées par Pour mettre fin à ce massacre et à l’effusion du sang de civils innocents, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées».
Le Hamas a lancé un appel à toutes les parties, en particulier à l’Égypte, pour qu’elles «fassent pression sur l’occupation pour qu’elle retire son armée du terminal de Rafah, permettent aux équipes travaillant au terminal de poursuivre leur travail et facilitent la sortie des blessés et des malades ainsi que l’entrée des aide et secours», appelant la communauté internationale et toutes les parties concernées à «agir de toute urgence pour mettre fin à la guerre d’extermination en cours contre notre peuple depuis plus de sept mois, et à fournir une protection à notre peuple contre la machine meurtrière et terroriste sioniste qui cherche à déplacer notre peuple et anéantir sa cause nationale»
