L’organisation de la 4eme édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF2025, 4-10 septembre), avec le succès qu’elle connaît à travers une participation exemplaire d’opérateurs et autres investisseurs africains, intervient une année après la réélection du président Abdelmadjid Tebboune à un second mandat.
Force est de reconnaître, sinon de souligner les bons points réalisés par le président Tebboune durant cette année 2024-2025, avec la réalisation d’importants projets infrastructurels, le lancement de chantiers gigantesques, la relance des investissements créateurs de richesses et le maintien vers le haut des grands agrégats économiques du pays, à l’ombre de réformes dans plusieurs secteurs névralgiques.
Dans ce registre, il y a lieu ainsi de rappeler que l’année 2024-2025 a été marquée par le lancement de la réalisation du méga-projet de ligne ferroviaire entre Alger et Tamanrasset, dans le Hoggar, sur plus de 2000 km de voie ferrée. Le nord de l’Algérie sera ainsi relié sur une distance de 2406 km, jusqu’aux frontières avec le Niger, et c’est un chantier colossal soutenu par le président Tebboune qui a mis tous les moyens pour sa rapide réalisation.
Alger-Tamanrasset par train avec une vitesse de 220 km/heure est une gageure et un modèle de technicité, et cela est un des grands projets initiés par le président durant la première année de son second mandat. Autre projet d’importance pour l’économie et l’industrie du pays, celui de la relance de la mine de fer de Gara Djebilet, dans la wilaya de Tindouf et que le président Tebboune a inauguré en personne en 2023.
Cette mine gigantesque, avec ses 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer, sera l’un des leviers majeurs de la transformation économique de l’Algérie. Par son envergure et ses retombées, le projet d’exploitation de Gara Djebilet incarne pleinement l’ambition algérienne de diversifier ses ressources, de renforcer la souveraineté économique et de doter le pays d’une filière sidérurgique compétitive et intégrée, capable de répondre à la fois aux besoins internes et aux exigences des marchés extérieurs.
In fine, derrière l’exploitation du minerai en lui-même, ce seront de nouvelles perspectives industrielles qui se dessinent: des unités de transformation verront le jour pour traiter sur place le fer extrait, réduisant ainsi les importations de matières premières et stimulant la production nationale d’acier, un matériau stratégique pour l’industrie et les infrastructures.
Cette stratégie industrielle obéit aux nouvelles orientations données par le président Tebboune pour un mouvement plus large de diversification de l’économie nationale à travers le redéploiement de la production agricole, notamment saharienne, l’industrie, la pêche et les hydrocarbures, dont les énergies renouvelables et propres.
En outre, tous les projets structurants mis en place entre 2024 et 2025 vont donner plus de dynamisme social et économique dans les régions touchées, avec un apport considérable de richesses en termes d’échanges commerciaux et de constructions de logements sur le tracé par exemple de la nouvelle ligne ferroviaire Alger-Tamanrasset.
Avec la mine de Gara Djebilet, ce projet pharaonique va désenclaver dans le vrai et dans la réalité de tous les jours des régions sahariennes et dans le grand sud du pays, restées jusque-là isolées, recluses sur elles-mêmes. A plus grande échelle, le projet de ligne ferroviaire Alger-Tamanrasset sera un trait d’union entre le nord de l’Algérie et les pays africains, une voie royale pour les échanges économiques et sociaux.
L’autre grande performance du président Tebboune durant l’année 2024-2025 a été la relance des investissements et la création d’importants projets économiques et industriels.
Les facilités, administratives, techniques et matérielles dont l’affectation de lots de terrains pour les projets industriels créateurs d’emplois, sur laquelle le président Tebboune avait énormément insisté en mars-avril derniers, semblent porter leurs fruits : à fin juillet dernier, le nombre de projets déclarés effectifs par l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) via son site web officiel s’est établi à 16.500, très proche du chiffre de 20.000 escompté par les pouvoirs publics.
Et, parmi ces nouveaux projets finalisés fin juillet dernier, plus de 700 d’entre eux sont entrés en phase effective d’exploitation. Selon le patron de l’AAPI, ces évolutions traduisent à la fois une densification soutenue de l’économie nationale, et surtout une relance de l’investissement.
Ce point fort des orientations du président Tebboune dans le domaine économique s’est ainsi matérialisé par une amélioration des grands indicateurs macro et micro-économiques du pays.
Selon la loi de finances 2025, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37.863 milliards de DA (278,71 milliards de dollars), passant à 40.850,54 mds de DA (300,71 mds USD) en 2026 et à 41 859,30 mds de DA (308,13 mds USD) en 2027.
Quant à la croissance réelle par secteur d’activité, la loi de finances 2025 prévoit un taux de 6,2% pour le secteur industriel, 4,4% pour l’agriculture, 4,3% pour le BTPH, tandis que le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance de 2,4%.
Des chiffres éloquents liés à la bonne santé de l’économie nationale qui a enregistré en 2024-2025 un taux de croissance de 4 % et une inflation maitrisée à moins de 3 %.
Selon les derniers chiffres de l’ONS, la croissance économique au premier trimestre 2025 était en nette hausse, à 4,5%, contre 4,2% à la même période en 2024. Cette hausse reflète une poursuite remarquable de l’amélioration de l’économie algérienne, comme l’a fait remarquer le président Tebboune durant sa dernière entrevue avec la presse nationale.
L’embellie est également reflétée par une hausse solide du PIB hors hydrocarbures de 5,7% au premier trimestre 2025, une nette accélération par rapport au 4,3% enregistré un an auparavant.
Bref, une première année positive sur tous les plans pour ce début de second mandat du président Tebboune qui compte améliorer encore davantage les conditions de vie des populations dans les zones rurales et urbaines, et, surtout, porter le développement jusque dans les régions les plus reculées du pays, à l’ombre d’une diplomatie citoyenne qui défend les intérêts du pays, surtout face aux nostalgiques de l’ère coloniale.