Après la nomination par le président de la République Abdelmadjid Tebboune dimanche 13 septembre du nouveau gouvernement dirigé par M. Sifi Ghrieb, les ministres sont déjà installés dans leurs nouvelles fonctions et ont entamé leurs missions portant sur le développement économique, la satisfaction de la demande sociale et l’augmentation du rythme des réalisations socio-économiques et infrastructurelles.
C’est M. Said Sayoud qui a donné le ton de ces changements à la tête des grands ministères de souveraineté, après avoir remplacé M. Brahim Merad.
M. Sayoud, qui reste en charge du ministère des Transports, a donc pris, lundi, ses fonctions de ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales, en remplacement de Brahim Merad, nommé ministre d’État, chargé de l’Inspection des services de l’État et des Collectivités locales.
Durant la cérémonie de passation de pouvoirs, M. Sayoud a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance au président de la République pour ‘’la confiance placée en sa personne pour occuper ce poste, qui nous permettra de poursuivre nos efforts au service du pays et du citoyen dans les meilleures conditions’’.
Et le nouveau locataire du ministère de l’Intérieur, en conformité avec les orientations du Chef de l’Etat, qui placent le citoyen au ‘’cœur de ses priorités’’, s’est engagé à œuvrer pour ‘’la modernisation des services publics, tant centraux que locaux, grâce à la conjugaison des efforts de l’ensemble des cadres du secteur pour servir le citoyen et répondre à ses aspirations’’, à travers l’accompagnement des collectivités locales et la mobilisation de toutes leurs énergies, ainsi que par la valorisation de leurs ressources en faveur d’une dynamique de développement efficace à même de « réduire les disparités, encourager la solidarité locale et réaliser un développement local équilibré et harmonieux dans l’ensemble du territoire national ».
De son côté, M. Merad a exprimé ses remerciements au président de la République « pour la confiance placée en sa personne durant trois années passées à la tête de ce secteur souverain important », tout en présentant ses félicitations au ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, « un secteur vital en lien direct avec les préoccupations des citoyens ».
Par ailleurs, la nouveauté, ou l’une des nouveautés dans ce nouveau gouvernement piloté par l’ex-ministre de l’Industrie, est la nomination d’une femme au poste important du ministère du Commerce. Première femme à occuper ce poste depuis l’Indépendance, Amel Abdellatif a adressé ses vifs remerciements au président de la République pour la confiance qu’il a placée en sa personne afin de diriger « un secteur important, stratégique et moteur de la diversification économique », le qualifiant de ‘’levier de stabilité sociale’’.
Nouvelle nomination par ailleurs au ministère sensible de l’Énergie et des Énergies renouvelables avec l’arrivée de l’ex-PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, qui a mis en relief ses priorités, après avoir relevé qu’il s’agit d’une lourde responsabilité à la tête d’un secteur qui constitue un pilier fondamental de l’économie nationale, et qu’il convient de développer et de promouvoir en phase avec les aspirations du pays en matière de transition énergétique et de renforcement de la sécurité énergétique, tout en attirant les investissements.’
’ M. Adjal a affirmé ‘’sa détermination à relever le défi de s’affranchir de toute forme de dépendance économique dans le secteur, notamment en ce qui concerne l’acquisition d’équipements et de matériels énergétiques’’, soulignant que ‘’l’accès aux marchés étrangers reste également l’une des priorités stratégiques dans un avenir proche.’’
‘’La prochaine étape sera marquée par plusieurs défis, qu’il s’agisse de garantir la sécurité énergétique, de développer de grands projets ou d’accompagner les transitions mondiales vers les énergies propres’’, a-t-il expliqué, avant d’appeler les cadres du secteur à davantage d’innovation et d’engagement pour transformer ces défis en opportunités bénéfiques pour le pays. Autre volet et non des moindres, celui de l’Industrie, dont le portefeuille a été attribué au désormais ex-PDG du groupe des ciments d’Algérie GICA, M. Yahia Bachir, qui s’est engagé à ‘’travailler avec diligence aux côtés des cadres et fonctionnaires du ministère, sous les orientations éclairées du président de la République, afin de consacrer la bonne gouvernance et l’efficacité en vue d’atteindre les objectifs stratégiques définis’’.
L’expérience du nouveau ministre de l’Industrie acquise dans le domaine des industries du ciment sera capitale dans la gestion d’un ministère qui aura à relever des défis importants dans la conduite des réformes économiques.
La nouvelle équipe gouvernementale compte 34 ministres, dont dix nouveaux, et trois secrétaires d’Etat, alors que le nouveau gouvernement a enregistré l’arrivée de Mourad Adjal, en qualité de ministre de l’Energie et des Energies renouvelables, d’Amel Abdellatif, en qualité de ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, et de Yahia Bachir, comme ministre de l’Industrie, d’Abdelkader Djellaoui, en qualité de ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, de Mohamed Seddik Ait Messaoudene, en qualité de ministre de la Santé, de Zoheir Bouamama, en qualité de ministre de la Communication, d’Abdelmalek Tacherift, en qualité de ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, de Nacima Arhab, en qualité de ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels de Malika Bendouda, en qualité de ministre de la Culture et des Arts, et de Mohamed Abdenour Rabehi, en qualité de ministre, wali d’Alger.
