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Le président Tebboune annonce de nouvelles hausses en 2026

Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé de nouvelles revalorisations en 2026 au profit des salariés, étudiants et chômeurs, avec une possible extension aux retraités selon les capacités financières du pays. Ces hausses, inscrites dans une feuille de route sociale amorcée en 2023, visent à doubler les salaires d’ici à 2027 et à consolider le pouvoir d’achat des citoyens dans le cadre d’une stratégie de relance économique.

Bonne nouvelle pour les salariés, les étudiants et les chômeurs ! Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a annoncé vendredi soir des hausses pour ces trois catégories sociales en 2026, ainsi que pour les retraités si les conditions financières du pays le permettent.

Dans un entretien devenu traditionnel avec la presse, le président de la République a expliqué que de nouvelles augmentations des salaires, de l’allocation chômage et des bourses des étudiants seront appliquées à partir de 2026 et pourraient aussi toucher les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’État.

M. Tebboune, en abordant le volet relatif au renforcement des acquis sociaux, a affirmé qu’il « demeure attaché aux engagements qu’il a pris envers le peuple algérien ». Il s’explique : la distinction entre promesses et engagements est claire. Mes engagements sont consignés par écrit et seront appliqués. »

En fait, le président de la République a rappelé que « j’avais pris l’engagement de procéder, à partir de 2026, à une révision des augmentations des salaires ainsi que de la bourse des étudiants et de l’allocation chômage, des revalorisations qui pourraient également inclure les pensions de retraite, en fonction des moyens de l’État. »

« L’objectif de toutes ces mesures est d’améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens, une amélioration que les Algériens perçoivent déjà », a relevé le président, selon lequel « ces hausses s’inscrivent dans le cadre du travail quotidien mené avec le Premier ministre et les membres du Gouvernement ».

Les hausses annoncées donc par le président Abdelmadjid Tebboune font en fait partie d’un package mis en place en 2023 lorsqu’il avait annoncé une hausse salariale avec un taux de 47 % à l’horizon 2024, là également pour améliorer le niveau de vie des Algériens.

Cette hausse progressive, annoncée en 2023, faisait partie d’une démarche plus large de consolidation des acquis sociaux et de lutte contre l’inflation.

Le taux de 47 % devait être atteint sur plusieurs années, avec des augmentations progressives en 2023 et 2024, avant une annonce de hausse de 53 % supplémentaires d’ici à 2026-2027. C’est ainsi que le 30 mars 2024, M. Tebboune annonce une hausse prochaine de 53 % sur les salaires d’ici à 2026-2027. 

‘’On va essayer d’arriver à 2026-2027, avec ce qui reste pour doubler les salaires. C’est-à-dire, on est à 47 %, nous ajouterons les 53 % restants, et fin 2025, début premier trimestre 2026, le PIB va dépasser les 400 milliards de dollars, le taux de croissance, on va le maintenir’’, avait-il dit.

En fait, la revalorisation des salaires fait partie intégrante de la politique sociale de l’État puisqu’en quatre ans, c’est-à-dire entre 2020 et 2024, les Algériens ont perçu quatre augmentations successives des salaires et des retraites, soit des hausses qui ont touché plus de 2,8 millions de fonctionnaires et de retraités. Mieux, cette politique a enregistré une revalorisation annuelle des pensions de retraite, avec une enveloppe globale de 1 100 milliards de dinars consacrée à cette catégorie sociale.

Débloquée en mai 2024, la dernière revalorisation des pensions a permis d’atteindre une hausse de 48 %, procurant une bouffée d’oxygène à une catégorie sociale vulnérable d’Algériens face à la hausse des prix des produits de première nécessité.

Parallèlement, l’allocation chômage a été revue à la hausse, passant de 13 000 à 15 000 DA, tandis que l’exonération de l’IRG pour les bas salaires a été maintenue, allégeant la pression fiscale sur les travailleurs les moins rémunérés. Et c’est à ce moment-là que le président Tebboune avait annoncé une feuille de route ambitieuse visant à doubler les salaires, d’ici à 2027.

Une 1ᵉʳᵉ tranche, faut-il le rappeler, de 47 % d’augmentation a été déjà appliquée en 2024, et le chef de l’État s’est engagé à porter cette progression à 100 % en injectant les 53 % restants dans les deux prochaines années.

Cette démarche s’inscrit dans une perspective de relance économique, avec l’objectif affiché de hisser le PIB national à 400 milliards de dollars à l’horizon 2027, tout en réduisant la dépendance aux importations et en stimulant la production locale. 

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L'express quotidien du 02/10//2025

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