En marge de la 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU, Alger et Washington ont réaffirmé leur volonté d’élargir et de consolider leurs relations bilatérales. Au-delà des hydrocarbures et de la sécurité, la coopération s’étend désormais à l’agriculture, à l’investissement et au commerce.
Les relations entre l’Algérie et les États-Unis sont en pleine évolution, avec des avancées majeures dans la coopération bilatérale, notamment en matière de sécurité, d’énergie, d’agriculture et d’investissement.
Les discours sur ces relations bilatérales sont pleins d’optimisme, tant du côté de Washington que d’Alger, et témoignent de la volonté des deux parties de les renforcer et de les élargir.
Le 25 septembre dernier, en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, une rencontre a eu lieu entre Ahmed Attaf, ministre d’État algérien chargé des Affaires étrangères, et Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint américain. Au cours de cette rencontre, plusieurs opportunités de coopération entre les deux pays ont été discutées.
Dans une vidéo diffusée par l’ambassade des États-Unis à Alger à la suite de cette rencontre, Christopher Landau a exprimé sa satisfaction d’avoir pu s’entretenir avec le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, et a annoncé son intention de se rendre à Alger.
Il a également mis en avant les perspectives prometteuses des relations commerciales entre les deux pays et souligné l’importance de bâtir des passerelles pour favoriser la prospérité commune : « Au peuple algérien, l’un des aspects les plus enthousiasmants sur lesquels je travaille récemment est l’ouverture de la relation commerciale entre nos deux grands pays.
Je suis convaincu qu’il existe de formidables opportunités pour vos concitoyens comme pour les nôtres », a-t-il déclaré dans son message. « Je tiens à redire combien je suis enthousiaste à l’idée de voir nos pays se rapprocher davantage et nos peuples prospérer ensemble », a-t-il ajouté, exprimant ainsi l’importance accordée par les États-Unis à un solide et croissant partenariat avec l’Algérie.
Si auparavant, les relations entre les deux pays étaient dominées par les hydrocarbures et les enjeux sécuritaires, elles prennent aujourd’hui un important virage avec le large éventail de secteurs qu’elles couvrent.
Selon les chiffres fournis par l’ambassadrice américaine à Alger, Elizabeth Moore Aubin, plus de 100 entreprises américaines sont actuellement présentes en Algérie, dont seulement une quinzaine sont actives dans le secteur historique des hydrocarbures. Cela témoigne grandement du changement de cap et de la logique d’élargissement et de diversification qui marquent ces relations.
En tant que grande puissance militaire en Afrique, elle exerce une influence diplomatique notable et possède une expertise reconnue dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
De surcroît, forte de ses importantes ressources énergétiques et d’une économie qui se diversifie, l’Algérie offre des possibilités de coopération qui vont bien au-delà du cadre militaire. Bien que la date de la visite de Christopher Landau ne soit pas encore fixée, le timing de son annonce n’est pas anodin.