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Marchés publics, la porte par laquelle les scandales sont arrivés

La corruption, un fléau à éradiquer

Que ce soit pour les affaires Sonatrach 1 et 2, Khalifa Bank ou, plus récentes, Autoroute est-ouest, Augusta et OAIC, les marchés publics contractés par les gestionnaires des entités étatiques ont fonctionné comme des préludes aux pots-de-vin et à la corruption. En termes clairs, l’impunité et l’absence de mécanismes de suivi de l’exécution des marchés publics a favorisé la corruption en Algérie

C’est cette évidence qui a été formulée, à une strate plus officielle, par le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, qui a indiqué hier, que « l’Algérie a dépensé des sommes astronomiques pour réaliser des projets de développement économique et social, et cela personne ne peut le nier, mais une bonne partie de ces sommes est détournée, dans le cadre de la conclusion des contrats avec les partenaires étrangers ».

Zeghmati, qui s’exprimait en ouverture d’un séminaire consacré justement à « la Problématique de la maturation des projets et leur impact sur la gestion des litiges dans le cadre des marchés publics », a expliqué que « les contrats publics constituent une des failles dans laquelle a prospéré le phénomène de la corruption dont les auteurs utilisent leur positon dans la hiérarchie étatique pour s’enrichir illégalement ».

« Sans doute que le phénomène aurait été de moindre ampleur, s’il n’y avait pas un climat favorable caractérisé notamment par l’impunité et l’absence de suivi technique et financier des projets ainsi que la faiblesse des instruments juridiques » observait Belkacem Zeghmati.

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