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Commerce interafricain:  La Zlecaf veut sortir de sa torpeur

Commerce interafricain:  La Zlecaf veut sortir de sa torpeur

L’Union africaine (UA) espère que la mise en œuvre de la ZLECAF, qui se veut l’axe principal de son 36e Sommet organisé dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, créera davantage d’emplois qui permettront aux millions d’habitants du continent d’améliorer la qualité de leur vie et de concrétiser le développement durable.

L’adoption par l’UA, en 2023, des deux thèmes « accélération de la mise en œuvre de la ZLECAF » et « industrialisation inclusive du continent », devra donner une impulsion concrète à cet objectif inclusif et concrétiser sa mise à profit maximale.

La ZLECAF représente l’une des solutions qui devront soutenir les réformes économiques et appuyer les engagements politiques dans plusieurs pays du continent, ce qui les érigent en une base pour des projections de développement multidimensionnelles sur les peuples africains qui souffrent toujours des guerres, des conflits et de la pauvreté.

Mais dans la pratique, les choses n’évoluent pas au rythme souhaité. Entré en vigueur depuis deux ans déjà, l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)peine à réaliser les objectifs fixés.

Les dirigeants africains voulaient par exemple atteindre au minimum un taux d’échange commercial de 50%. Ils en sont encore très loin. Selon des chiffres récents, les échanges commerciaux entre pays africains se situent autour de 17%.

La Zlecaf est un instrument économique et commercial devant permettre une réelle intégration de l’économie africaine. C’est une zone de libre-échange qui a été décidée avec pour objectif d’améliorer les échanges commerciaux intra-africains.

Pour certains experts, son entrée en vigueur représente en soi une avancée politique et stratégique à valoriser.

Quid de l’Algérie dans le processus d’intégration économique interafricain ? L’Algérie y a, certes, pris pied, souhaitant apporter sa pierre à l’édifice africain, mais sa contribution y a été limitée. Toutefois, cela est appelé à évoluer.

En effet, le pays, faisant preuve de sa contribution au développement du partenariat africain, a signé la convention portant création de la Zone de libre-échange continental africaine (Zleca). Dans le cadre de la création de cette Zone de libre-échange, l’Algérie est appelée à jouer un rôle important dans le processus de développement durable.

Le pays est en train de se tourner vers le continent africain à la recherche d’opportunités d’exportation, d’investissement, de partages d’expérience et d’économies d’échelle. Il existe des entreprises algériennes qui opèrent en Afrique,  même si cela se fait  sur une petite échelle, dans des secteurs limités. 

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