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La sécurité alimentaire au cœur de la stratégie nationale

Instauration d’un discours du Président à la Nation

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est félicité, hier, à Alger, des résultats positifs réalisés par le secteur agricole durant ces dernières années, précisant que ce secteur contribue avec 14,7% dans le Produit intérieur brut.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux des Assises nationales de l’Agriculture, organisées au Palais des nations sous le slogan « L’Agriculture : sécurité alimentaire durable », le président de la République a affirmé que « l’enjeu de la sécurité alimentaire est devenu une valve de la paix que les gouvernances situent parmi leurs priorités et au cœur de leurs stratégies. »

Le président de la République a ajouté à ce propos que l’Algérie peut compter sur le secteur agricole pour défaire la dépendance aux hydrocarbures.

Évoquant la filière des céréales qu’il a qualifiées de « base » eu égard à leur rareté en Europe, le président Tebboune a insisté sur le fait que « les chiffres communiqués par rapport aux céréales doivent être précis. » C’est pour cette raison qu’il faut absolument, a-t il poursuit « s’orienter vers la numérisation du secteur agricole pour que nous puissions établir les chiffres exacts de la production et des terres exploitées. »

Les Assises nationales de l’Agriculture, qui ont enregistré la participation auxquelles de hauts responsables de l’État et des membres du gouvernement, ainsi que les cadres du secteur agricole, visent à évaluer les importantes réalisations réalisées par le secteur en ces dernières années, et à consolider les acquis enregistrés dans les différentes filiales agricoles, ainsi que la poursuite des mesures visant à concrétiser une sécurité alimentaire durable.

Les moments clé du discours du président de la République a concerné trois autres points fondamentaux.

-l’autosuffisance alimentaire, à laquelle « on pourrait arriver en 2025, car ne nous reste plus qu’e quelques pas à faire pour y arriver » ;

-la remise sur rails du « Barrage vert », « en accompagnant cette fois-ci cette bande verte par des produits agricoles » ;

– la nécessité de contrôler le domaine de l’élevage ovin, en présentant plusieurs solutions telles que « l’exploitation des zones pastorales, l’utilisation de technologies modernes et l’étude de la possibilité de changer de race ».

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