C’est contre le peuple, contre son intelligentsia et contre les partis dits traditionnels que le Maroc entreprend la politique de « normalisation » avec l’entité sioniste, qui, loin d’engranger des retombées politiques et financières, ne fait que mettre en difficulté le royaume.
C’est cette évidence que militante politique et SG du Parti socialiste unifié (PSU), la marocaine Nabila Mounib, ne cesse de rappeler à Rabat. Cette fois-ci, en début de semaine, le ton est plus rugueux : « La normalisation est une grande trahison et pourrait conduire à la guerre avec l’Algérie ».
Par cette phrase, la militante politique marocaine et secrétaire générale du Parti socialiste unifié, Nabila Mounib, a mis en garde le régime marocain du Makhzen contre les répercussions de ce qu’elle a qualifié de « empiétement » de l’influence sioniste au Royaume du Maroc, depuis la signature de l’accord de normalisation et de trahison en décembre 2020.
Mais Mounib a surtout pointé le curseur sur l’infiltration des lobbys juifs dans les institutions marocaines, même les plus « souveraines ». Une position de la part de Rabat qui pourrait hypothéquer l’avenir de plusieurs générations de Marocains.
Mounib, femme politique marocain bien trempée, a déclaré en ce sens, que la poursuite de « l’expansion de l’influence de l’entité sioniste au Maroc » après la normalisation officielle des relations entre les deux pays constituerait « une menace réelle pour la sécurité sanitaire des Marocains, après que des entreprises israéliennes aient pris en charge la mise en œuvre de projets liés à la santé au Maroc ».
Ces déclarations sont intervenues lors d’une activité politique organisée par le Conseil du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, où Mounib a souligné que « la normalisation avec l’entité sioniste constitue une grande trahison du présent et de l’avenir de tous les peuples arabes et maghrébins, et que cela représente non seulement une menace pour la situation intérieure du Maroc, mais menace également de saper sa sécurité extérieure. » Et que cela « pourrait conduire à la guerre avec l’Algérie ».