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« Ce qui se passe en Palestine constitue une atteinte au droit international »

Le président Tebboune, dans un discours lu en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, au 15e Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), dont les travaux ont débuté hier dans la capitale gambienne, Banjul, a affirmé que «ce qui se passe en Palestine occupée ne marque pas seulement la fin du droit international ou l’effondrement de l’ordre mondial basé sur des règles communes, mais constitue aussi une atteinte à la légitimité du droit international et aux droits de l’homme en tant que concepts et doctrine ».

Le chef de l’Etat a largement évoqué les souffrances du peuple palestinien. Et de s’interroger : «quand nous voyons, en Palestine, un occupant qui renie toutes les valeurs humaines et déshumanise et prive tout un peuple de son droit à l’existence, que reste-t-il des droits de l’homme ?».

Le président Tebboune a appelé à « œuvrer de concert au niveau international à soutenir la lutte du peuple palestinien pour obtenir ses droits légitimes à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale », insistant sur la nécessité d’adopter une approche plus ferme pour amener la communauté internationale à assumer sa responsabilité dans la protection du peuple palestinien contre les actes criminels et barbares dont il est victime ».

Le chef de l’Etat a réitéré « l’impératif de faire cesser immédiatement et de manière durable l’agression contre le peuple palestinien et de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Ghaza, à travers la mise en œuvre immédiate et de toute urgence des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, notamment la résolution 2728, mais aussi de demander des comptes à l’occupation pour ses crimes ».

Il a également appelé à « la relance d’un processus politique visant à trouver une solution globale, juste et définitive à la cause palestinienne, tout en consolidant la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien et en œuvrant à son adhésion pleine et entière à l’ONU ».

S’adressant aux membres de l’OCI, le président de la République a souligné: « notre responsabilité nous dicte de nous engager collectivement à défendre nos causes justes et à contrecarrer toutes tentatives de porter atteinte aux Lieux Saints de la Nation musulmane, à travers une action collective urgente par tous les mécanismes disponibles afin que l’OCI puisse assumer sa responsabilité historique, juridique et morale dans la défense des Lieux saints, en tête desquels la ville d’El-Qods, en proie quotidiennement à la judaïsation et au nettoyage ethnique, et la Mosquée Al-Aqsa, en proie à la profanation ».

M. Abdelmadjid Tebboune, a également appelé à adopter une approche globale et cohérente pour contrer l’islamophobie, qui cible constamment et quasi-systématiquement les communautés musulmanes, et contrecarrer les tentatives de saper les fondements de la Nation musulmane.

M. Tebboune a insisté sur « la nécessité d’adopter une approche globale et cohérente pour contrer l’islamophobie, qui cible constamment et quasi-systématiquement les communautés musulmanes, et contrecarrer les tentatives de saper les fondements de la nation musulmane sous de faux prétextes, qui prennent parfois pour couverture et justification fallacieuses la liberté d’opinion et d’expression ».

Le président de la République a, à ce propos, souligné « le rôle de l’Organisation de la coopération islamique et de ses Etats membres dans la consécration de l’engagement collectif à défendre les lieux saints de la Nation musulmane, à travers une action collective d’urgence par tous les mécanismes disponibles afin que notre Organisation puisse assumer sa responsabilité historique, juridique et morale », ce qui lui permettra de « contribuer au façonnement de l’ordre international, qui connaît des développements profonds et rapides, et de remédier ainsi à la marginalisation historique du groupe islamique », a-t-il dit.

Et d’ajouter : « l’engagement collectif des Etats musulmans à lutter contre l’extrémisme et le terrorisme et à bannir le discours de haine doit s’accompagner en contrepartie de la lutte contre le discours de haine et l’extrémisme ciblant les fondements de la nation musulmane, de manière à garantir la promotion des valeurs de coexistence et la culture d’ouverture et de tolérance consacrées dans la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée à l’initiative de l’Algérie ».

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