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Sommet arabe d’urgence: Voici pourquoi le président Tebboune n’ira pas au Caire

Le Sommet arabe d’urgence sur la situation en Palestine, et principalement sur l’enclave de Ghaza, se tiendra aujourd’hui, mardi 4 mars, dans la capitale égyptienne, après la réunion préparatoire tenue hier par les ministres des affaires étrangères des pays de la Ligue arabe.

Les participants à ce sommet d’urgence doivent notamment discuter de trois dossiers principaux liés à la situation à Ghaza, qui se trouve à un tournant dangereux après l’interdiction par l’entité sioniste de la rentrée des aides humanitaires dans l’enclave, ainsi que la suspension des négociations sur la phase 2 de l’accord de cessez‐le‐ feu entre le mouvement de la résistance palestinienne et l’entité sioniste.

Le sommet mettra l’accent sur la durabilité de l’accord de cessez‐le‐feu, l’avenir de la bande de Ghaza et la gestion de l’enclave. Mais, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé de ne pas participer à ce sommet.

Selon une dépêche rendue publique dimanche par l’APS, le président de la République « ne participera pas personnellement à ce sommet arabe d’urgence qu’abritera la République arabe d’Égypte le 4 mars pour discuter des développements de la question palestinienne. »

Le président de la République a chargé le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines Ahmed Attaf, de représenter l’Algérie à ce sommet, précise l’APS, selon laquelle « cette décision intervient dans le contexte des déséquilibres et des lacunes qui ont entaché le processus de préparation de ce sommet, dans la mesure où ce processus a été monopolisé par un groupe limité et étroit de pays arabes qui ont accaparé la préparation des outcomes du prochain sommet du Caire sans aucune coordination avec le reste des pays arabes, qui sont tous concernés par la question palestinienne ».

« Le Président de la République éprouve un sentiment d’insatisfaction par rapport à cette façon de faire, basée sur l’inclusion de pays et l’exclusion d’autres, comme si le soutien de la cause palestinienne était devenu aujourd’hui le monopole de certains et pas d’autres », poursuit l’APS, citant une source bien informée.

Plus loin, elle ajoute : « Alors que la logique des choses a été et demeure toujours de consolider l’unité arabe et de renforcer le rassemblement de tous les pays arabes autour de la cause palestinienne qui reste leur cause centrale, d’autant plus que cette dernière est confrontée à des défis existentiels qui visent à s’attaquer au projet national palestinien dans son essence ».

« C’est‐là l’approche que l’Algérie a toujours appelé à en faire le référent et la boussole, et notre pays continue de consacrer son mandat au Conseil de sécurité à la défense de la cause palestinienne, une voix arabe qui dit la vérité, une voix arabe qui défend les droits des opprimés, et une voix arabe qui n’attend aucune récompense ou reconnaissance de ses frères, mais qui se lamente et déplore l’état actuel de la nation arabe », conclut l’APS

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