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Pouvoir d’achat soutenu, le Président Tebboune tient ses promesses

Réuni dimanche sous la présidence du Chef de l’Etat, le Conseil des ministres a annoncé des mesures visant à préserver le pouvoir d’achat des ménages, témoignant de l’engagement du Président de la République à améliorer les conditions de vie des citoyens.

C’est dans un contexte économique et financier plutôt serein, et à la veille de la signature de la loi de finances 2026 que le Conseil des ministres a décidé dimanche de plusieurs mesures sociales dynamiques, allant dans le sens d’une amélioration des conditions de vie des citoyens, la sécurité de leurs emplois et, surtout, une revalorisation des principaux revenus : salaires, allocation chômage et pensions de retraite, le tout avec une hausse du Salaire national minimum garanti (SNMG).

Sans conteste, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a présidé ce Conseil des ministres et donné plusieurs orientations allant dans le sens de la valorisation des potentialités énergétiques nationales, tient à rassurer le front social, et améliorer globalement les conditions de vie des Algériens.

Après le volet habitat avec le troisième programme AADL, le chef de l’état rassure quant à la tenue de ses promesses électorales envers les jeunes, les salariés et les retraités, des franges importantes de la société. Après les annonces, la certitude : le président Tebboune a donc confirmé trois grandes décisions sociales et économiques : d’abord, le SNMG, qui était de 20 000 DA, passe à 24 000 dinars, soit une hausse importante de 4 000 dinars, et le seuil minimum des salaires garantis en Algérie passe à 24 000 dinars à partir de janvier 2026.

Un effort financier conséquent de l’Etat algérien qui, entre 2020 et 2024, a décidé de quatre hausses successives des salaires et des pensions de retraite. Ces revalorisations des salaires et pensions de retraite touchent un peu plus de 2,8 millions de fonctionnaires et de retraités.

De fait, cette politique sociale et de revalorisation des salaires s’est accompagnée d’une amélioration annuelle des pensions de retraite, avec une enveloppe globale de 1 100 milliards de dinars consacrée à cet effet. La dernière augmentation, opérée en mai 2024, a permis à certaines pensions d’atteindre une hausse de 48%, soulageant ainsi une frange vulnérable de la population face à l’inflation et à la hausse des prix des produits de première nécessité.

Dans la foulée, le Conseil des ministres a décidé de porter l’allocation chômage de 15 000 DA à 18 000 DA. Cette hausse est ainsi passée de 13 000 à 15 000 DA, puis à 18 000 DA, alors que l’exonération de l’IRG pour les bas salaires a été maintenue, allégeant la pression fiscale sur les travailleurs les moins rémunérés.

Les hausses salariales ainsi décidées, outre l’allocation chômage, sont un geste politique et social fort décidé par le chef de l’Etat, à un moment où les prix des principaux produits de consommation de base connaissent une hausse relative.

Les mesures annoncées et décidées par le Conseil des ministres interviennent par ailleurs dans un contexte socio-économique local apaisé, avec une inflation maîtrisée à moins de 4% sur une année. Après sa dernière mission de consultations menée en juin dernier en Algérie, le FMI avait, rappelle-t-on, relevé que ‘’l’inflation a fortement diminué, passant d’une moyenne annuelle de 9,3 % en 2023 à 4 % en 2024, principalement sous l’effet d’une progression plus faible des prix des denrées alimentaires’’.

La Banque mondiale a souligné quant à elle ‘’qu’après une inflation annuelle élevée en 2023 (9,3 %), l’économie algérienne a connu une forte désinflation en 2024 (4,0 %), portée par le ralentissement des prix alimentaires (3,3 %)’’.

Ces données macro-économiques confortent par ailleurs la décision des pouvoirs publics de soulager le portefeuille des ménages et d’alléger de la pression inflationniste, notamment l’inflation importée à travers une hausse du taux de change des devises par rapport à la monnaie nationale.

Des décisions politiques et économiques qui soulagent et rassurent le front social à un moment de grands efforts du gouvernement allant dans le sens de l’éradication de la précarité sociale tout autant que l’amélioration globale des conditions de vie des Algériens. Il faut juste rappeler que la loi de finances 2026, actuellement devant le Conseil de la nation, prévoit des indicateurs financiers rassurant pour les trois prochaines années : un taux de croissance prévu de 4,1% en 2026, 4,4% en 2027 et 4,5% en 2028, dans un contexte de performance des secteurs hors hydrocarbures.

L’autre grande nouveauté annoncée lors de ce Conseil des ministres est que l’Algérie va bientôt devenir exportatrice de carburants, pour la première fois depuis l’indépendance nationale. Deux annonces importantes : le président Tebboune a ordonné la tenue des assises nationales de l’énergie et des hydrocarbures, et l’engagement de discussions avec la Mauritanie pour le lancement de stations-service Naftal sur le territoire mauritanien.

En outre, il a été décidé de l’amélioration du stock stratégique national des produits énergétiques, l’accélération de la réalisation de la raffinerie de Hassi Messaoud, notamment pour améliorer les capacités nationales d’exportation, le lancement de cartes prépayées pour l’approvisionnement en carburant, notamment dans les zones frontalières, et la production localement de pneumatiques, un produit qui grève lourdement les finances de l’Etat.

Devant la pénurie actuelle de ce produit, il a été ainsi décidé l’importation de 500 000 unités de pneus destinés aux camions, autobus et véhicules de tourisme. Les décisions prises lors du Conseil des ministres de dimanche dernier donnent donc le ton à une meilleure prise en charge, par les pouvoir publics, de la demande sociale.

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L'express quotidien du 04/12//2025

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