Pendant sa présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies, l’Algérie s’est imposée comme un acteur central de la diplomatie multilatérale, confirmant la constance de son engagement en faveur des causes justes et de la résolution pacifique des conflits.
Cette période a permis de mettre en évidence sa capacité à mobiliser la communauté internationale autour de priorités majeures, à favoriser l’arrêt des violences et à stimuler des réflexions collectives sur un ordre mondial plus équitable.
Agissant dans le cadre des orientations fixées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a mené une action diplomatique soutenue, aussi bien pour la défense des causes africaines et arabes que pour la recherche de solutions aux crises affectant diverses régions du monde.
En sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité et de membre du groupe A3+, l’Algérie a mis à profit une diplomatie fondée sur le dialogue et la concertation pour provoquer la tenue de nombreuses réunions d’urgence.
Celles-ci ont porté notamment sur la situation en Palestine, mais également sur les conflits au Soudan, au Yémen, au Liban, en Libye, en Syrie, en République démocratique du Congo, en Haïti et en Colombie.
Parallèlement, Alger a été à l’initiative de rencontres inédites visant à repenser collectivement les réponses aux menaces globales qui pèsent sur l’humanité. Sur le dossier palestinien, l’Algérie est parvenue, en l’espace d’un mois, à inscrire à l’agenda du Conseil de sécurité plusieurs réunions d’urgence, consacrées à la nécessité de consolider le cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, aux entraves auxquelles fait face l’UNRWA, ainsi qu’à la situation dramatique des enfants palestiniens.
Ces démarches ont contribué à maintenir la mobilisation internationale et à redonner espoir aux populations affectées. Concernant la Libye, l’action algérienne a abouti à des avancées significatives, matérialisées par un accord qualifié d’historique.
Celui-ci autorise l’Autorité libyenne d’investissement à réinjecter les avoirs gelés dans les circuits financiers internationaux et impose au Comité des sanctions sur la Libye de notifier systématiquement les autorités libyennes de toute correspondance relative à ces fonds.
Sur les crises syrienne, yéménite, soudanaise et libanaise, la délégation algérienne a pesé de manière décisive au sein du Conseil de sécurité afin de rallier ses membres à la nécessité de soutenir les processus politiques nationaux, portés par les peuples concernés, dans une perspective d’émancipation durable et sans ingérence étrangère.
Dans le cadre du groupe A3+, l’Algérie a également multiplié les initiatives concernant la Colombie, la République démocratique du Congo et Haïti, en mettant systématiquement en avant l’option du dialogue et des solutions diplomatiques comme voies privilégiées pour apaiser les tensions et favoriser la stabilité.
Au-delà de la gestion des crises, l’Algérie a su tirer parti de sa crédibilité internationale pour lancer des débats de fond sur des thématiques stratégiques touchant directement son environnement régional, notamment la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération entre l’ONU et la Ligue arabe, ainsi que la réforme du système international.
Moment fort de cette présidence, la réunion de haut niveau du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre le terrorisme en Afrique, présidée par le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a permis de mettre en lumière l’approche algérienne, fondée sur une prise en charge globale du phénomène, intégrant à la fois ses manifestations, ses causes profondes, ainsi que les liens étroits entre sécurité et développement.
Cette approche a recueilli l’adhésion unanime des ministres africains présents, lesquels ont salué le rôle du président Abdelmadjid Tebboune et ses efforts constants en faveur de la coordination et de la convergence des actions africaines dans la lutte contre le terrorisme.
Enfin, la réunion dédiée au renforcement du partenariat entre la Ligue arabe et les Nations unies, également présidée par M. Attaf, a souligné l’urgence de revitaliser l’action diplomatique conjointe au service de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans le monde arabe. Les participants ont mis en garde contre les conséquences d’une marginalisation de cette coopération, estimant qu’elle constitue un pilier essentiel du multilatéralisme et un levier indispensable pour la stabilité régionale et internationale.

