Leur collant au dos une grande partie de responsabilité dans la prolifération de la délinquance qui progresse sur l’ensemble du territoire français, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, est revenu encore une fois sur la situation des mineurs algériens non accompagnés présents sur le sol français.
Evoquant le sujet depuis Bordeaux, le ministre de l’intérieur a fait savoir que le gouvernement français s’apprête à ouvrir ce dossier avec les autorités algériennes dans le but de de rendre effective l’expulsion les mineurs isolés originaires de ce pays.
G. Darmanin a par ailleurs rappelé que cette question a été déjà soulevée avec son homologue algérien lors de la visite effectuée à paris, novembre dernier.
« Le président de la république a eu ses homologues pour pouvoir nous mettre d’accord sur le renvoi d’un certain nombre de personnes non naturalisées en France et qui sont confondues de radicalisation dans notre pays », a déclaré Darmanin et de préciser qu’outre les algériens, cette décision inclut également les mineurs marocains non accompagnés.
A rappeler qu’en France, comme dans la plupart des pays occidentaux, la figure de l’immigré est fortement associée à celle du délinquant, dans les représentations collectives et dans les discours médiatico-politiques sur l’insécurité, liée à la prolifération du phénomène de la délinquance
