Le Conseil des ministres a approuvé hier le projet de loi de finances complémentaire PLFC 2022. A l’occasion de cette réunion, le président de la république, Abdelmadjid Tebboune a donné des orientations au gouvernement visant, selon un communiqué de la Présidence de la République, la préservation des équilibres sociaux et le maintien du pouvoir d’achat du citoyen, « en évitant de nouveaux impôts ou augmentations ».
«La LFC 2022 ne doit pas renfermer de nouveaux impôts, ni toucher la structure des prix appliqués, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux. Les citoyens à faible et moyen revenus ne doivent pas être la catégorie la plus soumise aux impôts », avait souligné le chef de l’État, le 19 juin 2022, lors d’une réunion du Conseil des ministres.
Tebboune avait, à cette date, demandé au gouvernement de revoir le projet de la LFC 2022 « suivant une vision réaliste et rationnelle, qui préserve l’équilibre macro-financier de l’État ». Ainsi, le caractère social et solidaire visé par le projet de loi en question est rempli.
En Algérie, la notion de justice sociale se trouve ancrée culturellement en représentant un élément structurant de la cohésion sociale. Mais jusqu’à quand est-il possible de remettre à plus tard la réforme de l’aide sociale ?
Lors du Conseil des ministres d’hier, le projet des statuts de l’auto-entrepreneur présenté par le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Start-up, a été également approuvé. Une loi « à même d’insuffler une nouvelle impulsion aux acteurs dans le domaine de l’entrepreneuriat et des start-up », selon le communiqué de la Présidence de la République.