Afin de rationaliser les dépenses de l’état, l’état Algérien a décidé de supprimer les subventions directes en les remplaçant par ce qu’il a préféré appelé, aide ciblée ; il s’agit d’accorder des allocations financières pour soutenir le portefeuille des ménages fragiles. Aussi il est question d’accorder une prime chômage à des millions d’Algériens désœuvrés. L’objectif de cette mesure étant de stimuler la croissance et la consommation, totalement anéantie par la pandémie et le dysfonctionnement qui a gravement frappé la machine économique globale de notre pays.
Sans juger de la question de savoir si le stratégie de sortie de crise conçue et mise en branle par l’actuel gouvernement dans sa version Aïmane Benabderahmane, nombreux sont les économistes et experts qui appel à se demander si le fait d’imprimer de la monnaie et de l’envoyer ainsi à qui mieux pour stimuler la dépense est réellement de nature à augmenter la prospérité générale ?
Au fond, estiment économistes connus de la place, la réponse à cette question dépend de plusieurs facteurs, le premier, étant bien sur la structure de notre démographie et de notre économie. Ces deux éléments sont intimement liés dans la mesure où la consommation dépend de l’âge sachant que sont considérés comme acheteurs nets et consommateurs de capital les gens appartenant à la tranche d’âge située entre 19 et 60 ans.
Ce sont les gens appartenant à cette tranche d’âge qui sont les plus productifs, qui ont leurs plus gros besoins, et qui constituent leur patrimoine. Passé 60 ans, l’individu devient un conservateur de capital, leurs revenus issus du travail diminuent car étant en retraite ou en passe de l’être.
Concernant le facteur économie, cela dépend de ce que l’on appelle son degré d’ouverture et de la maturité de son marché. L’ouverture d’une économie, c’est mesurer à quel point elle est ouverte sur les échanges internationaux, importations comme exportations. La maturité de son marché représente le potentiel de croissance, c’est-à-dire de consommation dudit marché. Je vous donne un exemple historique pour ceux de vous, lecteurs, qui auraient un peu de mal à comprendre.
La théorie monétaire adoptée comme politique de solution par le chef du gouvernement et son équipe, est de très loin le sujet le plus complexe et le plus ardu de la science économique, qui est en réalité elle-même une science de l’ignorance. Nous ne tomberons pas ici dans le travers dénoncé par le grand économiste Friedrich Von Hayek, sur l’illusion de la connaissance. La vulgarisation ne saurait traiter entièrement un sujet que des centaines de milliers de pages n’ont pas pu épuiser. Cela étant posé, tâchons de dessiner les cas possibles

