Dans un contexte d’une crise multidimensionnelle qui touche désormais l’ensemble des sphères de notre société, l’Algérie s’achemine vers la construction des instances qui formeront l’Algérie nouvelle via des élections législatives attendues pour ce 12 juin de l’année en cours. Le gouvernement qui s’en résultera, aura à charge de relever des défis complexes et de faire preuve de précaution, de résilience, de flexibilité et de courage pour trouver les meilleures solutions qui soient à même d’habiliter nos entreprises économiques à faire face à la nouvelle réalité qu’impose ce monde qui change à une vitesse vertigineuse.
Acculées par les effets de la crise qu’a largement compliqué le ralentissement économique mondial des suites de la pandémie de la Covid19, toutes les entreprises algériennes, allant du commerce de proximité, à l’employeur majeur seront encore longtemps contraintes de mettre l’épaule à la roue dans la mesure de leur moyen. Mais la dimension des retombées de l’arrêt brutal de l’économie mondiale est trop important pour que ces mêmes entreprises passent au travers sans l’aide continue et prévisible des différents paliers de gouvernements, d’autant plus que la baisse de la valeur de notre monnaie nationale et son recul par rapport aux autres devises impacte lourdement l’équilibre financierde l’Algérie, déjà fortement éprouvés pour des raisons structurelles et de politique générale.
Ainsi la simplicité, la rapidité, la complémentarité et l’efficacité des aides du prochain gouvernement qui naitra des suites des résultats du scrutin prévu pour le 12 juin feront la différence pour tous les employeurs, et leur permettront de maintenir leurs activités ou de les relancer.
Afin de pouvoir se maintenir à flot, nos entreprises touchées le ralentissement ou l’arrêt de l’activité auraient encore besoin de liquidité pour payer les salaires et faire face à leurs obligations envers leurs fournisseurs, un soutient, leur permettant d’assumer leurs charges salariales, en plus d’un moratoire prolongé sur les impôts, leur permettraient de mieux tenir le coup.
Le prochain gouvernement à qui incombera la responsabilité de réussir le passage à une Algérie nouvelle devra aussi prévoir des mesures d’aide financière tant pour les travailleurs autonomes que pour les entrepreneurs qui ne peuvent poursuivre leurs activités.