Et ça reprend. Les affaires de corruption qui ont conduit l’ex-nomenklatura en prison n’avait fait qu’esquisser ses dessous. Maintenant il s’agit d’aller plus en profondeur et de savoir avec exactitude qui a fait quoi et qui à donné quoi à qui.
Ainsi, au tribunal de Sidi-M’hamed, dans les bureaux du pôle spécialisé dans les affaires de corruption, les magistrats passent sous la loupe les dossiers de second volet les affaires de corruption, dont par exemple, l’affaire Metidji. Les noms les plus connus du système Bouteflika sont inscrits pour qui témoigner, qui se défendre, avec le couperet au-dessus de la tête de tous.
Selon nos sources, les grosses affaires de corruption sont consignées dans 36 nouveaux dossiers répartis entre cinq chambres différentes du pôle spécialisé. Après l’intermède des législatives, de l’annonce des résultats, du 5 juillet, puis, enfin, de l’annonce et de l’installation du nouveau gouvernement dirigée par Ayman Benabderrahmane, les dossiers seront rouverts (n’ayant jamais été totalement fermés) et traités en temps réel.
Parmi ces affaires qui demandent un traitement immédiat figure Tayeb Louh, ancien ministre de la Justice, et son affaire de l’achat controversé des bracelets électroniques défectueux ; l’ancien ministre de l’énergie Youssef Yousfi, Mohamed Hattab, ancien ministre de le jeunesse et les sports, Khalida Toumi, l’ex-ministre de le culture ; Abdelmalek Sellal, ex-Premier ministre, lié à plusieurs affaires, dont celle liée au groupe Metidji ; y figurent aussi, Boudjema Talai, Abdelghani Zaâlane, Nouri Abdelwahab, Bouazgui Abdelkader, Mahdjoub Bedda, Rahiel Mustapha, Abdelkader Zoukh, sans oublier Ahmed Ouyahya, Djamel Ould Abbès et Temmar Abdelwahid, Abdelhamid Melzi, Abdelghani Hamel, Saïd Bouteflika et Ali Haddad.