Le long métrage « Héliopolis » de Djaffer Gassem, sera projeté ce dimanche, à l’Opéra d’Alger Boualem Bessaih à l’occasion du 77e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, indiqué hier, un communiqué du Centre algérien de développement du cinéma (CADC).
L’œuvre de Djaffer Gassem qui porte le nom d’une ville de la wilaya de Guelma, aborde la vie quotidienne d’une famille algérienne quelques jours avant les massacres du 8 mai 1945.
« Héliopolis » retrace le parcours d’une famille de riches propriétaires terriens musulmans de l’Est du pays, plus précisément à Heliopolis, une bourgade de la région de Guelma. Le spectateur suit le cheminement du jeune Mahfoud (interprété par l’acteur Mehdi Ramdani), tout juste bachelier et séduit par le mouvement indépendantiste.
Inspiré de faits historiques survenus en Algérie dans les années 1940, le film, d’une durée de 116 mn, raconte l’histoire de Mokdad Zenati, fils de « Gaïd » acquis aux thèses d’assimilation à la France coloniale et propriétaire de terres agricoles dans la bourgade d’Héliopolis à Guelma (Est algérien), mais son fils, ne l’entend pas de la même oreille, et adhère aux idées anticolonialistes et indépendantistes, prônées par le courant politique des « Amis du manifeste de la liberté » (AML) de Ferhat Abbas auquel il se joint, consommant ainsi la rupture avec son père.
A l’affiche de ce premier long métrage du réalisateur Djaâfar Gacem des acteurs algériens et français dont certains sont issus du théâtre mais aussi de jeunes visages connus du public algérien à l’image de Aziz Boukrouni, Fodhil Assoul, Mehdi Ramdani et Souhila Mallem, déjà vus dans Les jours d’avant et En attendant les hirondelles, long-métrage présenté au Festival de Cannes en 2017.