Les cours du pétrole évoluaient en hausse vendredi au lendemain de nouveaux pics, portés par la politique d’offre contenue des membres de l’Opep+ et une demande qui repart notamment aux Etats-Unis.
Vers 09H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 71,63 dollars à Londres, en augmentation de 0,45% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet gagnait 0,49% à 69,15 dollars.
Le WTI est monté la veille jusqu’à 69,40 dollars le baril, un plus haut depuis le 23 octobre 2018, tandis que le Brent a atteint un maximum depuis le 22 mai 2019, à 71,99 dollars.
“Le principal moteur des prix (…) reste la décision de l’Opep+ d’augmenter progressivement l’offre mondiale de pétrole”, et non d’ouvrir largement les vannes, a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs dix alliés, unis depuis fin 2016 par l’accord Opep+, ont en effet décidé mardi de se conformer à leur politique d’augmentation progressive de la production, une approche prudente et pour l’instant limitée jusqu’à juillet.
Le marché a également pris connaissance jeudi – un jour plus tard qu’à l’accoutumée en raison d’un lundi férié aux Etats-Unis – de l’état des réserves américaines de brut.